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Gouvernement d’Union nationale / Le Dr Soumana Sako fustige la création du ministère des Affaires religieuses et du culte
Publié le jeudi 23 aout 2012  |  Le Républicain




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A peine mis en place, le gouvernement d’Union nationale fait des remous au sein de la classe politique et dans la société civile. Si dans la majorité des réactions, des sensibilités estiment qu’elles sont sous représentées, le Dr Soumana Sako, ancien premier ministre du Mali, quant à lui, s’oppose, carrémént, à la création du département chargé des affaires religieuses et des cultes qui apparait, pour la première fois, dans l’attelage gouvernemental de notre pays.

La création d’un ministère des affaires religieuses et du culte est une première dans l’histoire du Mali. Cette initiative est contestée par l’Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise (ADPS) dirigée par l’Ancien Premier Ministre, Soumana Sako. La création de ce ministère pose, en effet, un certain nombre de questions dans le contexte actuel du Mali où le nord du pays est occupé par des islamistes radicaux. Certains craignent de voir l’islam entrer officiellement dans le champ politique. L’Ancien premier ministre Soumana Sako, président de la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS-Faso Hèrè), estime que créer un ministère des affaires religieuses, c’est ouvrir la porte à des dérives de tous genres. C’est ainsi qu’à l’issue d’une réunion tenue à son siège, le mardi 21 août 2012, l’Adps, une coalition d’une quinzaine de partis et associations, conteste la création du nouveau ministère des affaires religieuses et du culte qui apparait pour la première fois dans l’attelage gouvernemental du Mali.

Dans une réaction accordée à nos confrères de RFI, le mercredi 22 août 2012, le Dr Soumana Sako fustige la création du département en question en ces termes : « Nous considérons la création de ce nouveau département comme représentant un danger très sérieux pour la démocratie. Nous sommes un peuple musulman, disons, à 95%. Mais nous tenons à la laïcité de l’Etat. Et nous avions clairement dit aux autorités, que pour nous, il fallait tenir la religion et les religieux en dehors du champ institutionnel politique. Nous estimons que les pouvoirs publics ont cédé devant l’intégrisme musulman. Et nous craignons que ça ne soit, en fait, une politique d’apaisement vis-à-vis des salafistes qui occupent, aujourd’hui le nord. Pour nous, c’est une erreur très grave. La prochaine étape, ça sera de dire, on proclame l’Etat islamique du Mali, ou on proclame la charia. Et nous, on ne sera pas d’accord »…

Abdoulaye OUATTARA

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