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Mali: les rebelles du MNLA se disent prêts à négocier avec Bamako
Publié le vendredi 23 mai 2014  |  AFP


© AFP par AHMED OUOBA
Mali: les négociations entre les autorités maliennes et les groupes armés touareg ont été reportées en raison d’un blocage de dernière minute
Vendredi 7 juin 2013. Burkina Faso. Ouagadougou. Les mouvements touareg, avait pris place dans la grande salle du palais présidentiel censée abriter les discussions


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Ouagadougou - Le MNLA, principal groupe armé actif dans
le nord du Mali, est prêt à négocier à nouveau avec le gouvernement malien,
malgré les violents combats ayant opposé ses hommes à l’armée régulière à
Kidal, a fait savoir vendredi son porte-parole.
"Nous sommes prêts, dès maintenant, à nous retrouver avec Bamako autour
d’une table de discussions avec un médiateur", a déclaré à l’AFP Mahamadou
Djeri Maïga, vice-président du MNLA (Mouvement national de libération de
l’Azawad, soit les territoires du nord malien), depuis la capitale burkinabè,
où il réside.
"Nous voulons simplement le respect de l’accord de Ouagadougou", a-t-il
poursuivi, en référence à l’accord signé le 18 juin 2013 par Bamako et les
groupes armés touareg et arabes, qui permit l’élection présidentielle de
juillet et le démarrage de pourparlers de paix, après 18 mois de guerre.
Ce processus prévoyait un cessez-le-feu immédiat, un cantonnement des
combattants du Nord et un redéploiement en parallèle des forces de sécurité du
Mali et de membres de l’administration capables d’organiser le scrutin
présidentiel.
"Aujourd’hui même, si Bamako est prêt, nous le sommes aussi, à nous
retrouver autour d’un médiateur", a lancé Mahamadou Djeri Maïga.
Depuis la signature des accords de Ouagadougou, des clashes récurrents
opposent toutefois les groupes armés du Nord à l’armée malienne. Les combats
violents survenus à Kidal, dans le nord malien, depuis le week-end dernier,
qui ont abouti à une déroute des troupes loyalistes, ont fortement remis en
cause le processus de paix.
Une vingtaine de soldats maliens ont été tués et une trentaine blessés dans
les combats, selon le ministre malien de la Défense Soumeylou Boubèye Maïga,
alors que le MNLA a parlé de 40 soldats maliens tués, 50 blessés et 70 faits
prisonniers depuis le début des hostilités le 17 mai.
Le gouvernement malien est désormais sous forte pression internationale
pour relancer le dialogue, et éviter une nouvelle et grave crise après celle
de 2012-2013. Le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président
de l’Union africaine (UA) était vendredi après-midi à Kidal pour s’entretenir
avec les différents groupes rebelles, dont le MNLA.
"Nous demandons des mesures de confiance qui consistent en la libération
des prisonniers qui sont encore détenus et la mise en place d’une commission
indépendante chargée d’élucider les crimes et qu’on se retrouve autour d’un
médiateur pour les négociations", a dit M. Maïga.
str-jf/jpc

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