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Mali/violences à Kidal: trois partis réclament la démission du Premier ministre
Publié le samedi 24 mai 2014  |  AFP


© aBamako.com
Situation à Kidal: Le premier ministre échange avec l`opinion nationale
Bamako, le 22 mai 2014. Primature. Face à la situation à Kidal, le premier Moussa MARA a rencontré la presse en vue de sensibiliser l`opinion sur la cohésion nationale


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Bamako - Trois partis d'opposition représentés au Parlement ont réclamé dans une déclaration commune la démission du Premier ministre, en l'accusant d'être un des principaux responsables du déclenchement de combats meurtriers à Kidal (extrême nord-est du Mali) lors de sa visite.

"Le président de la République, le Premier ministre et tout leur gouvernement sont les principaux responsables de la tragédie de Kidal et de l'humiliation de notre pays. (...) Face à la gravité de la situation, nous exigeons la démission du Premier ministre Moussa Mara et la dissolution du
gouvernement", déclarent les trois partis dans ce texte reçu par l'AFP samedi.

La déclaration est signée par l'Union pour la République et la démocratie (URD, de l'ex-ministre de l'Economie des Finances Soumaïla Cissé), le Parti pour la renaissance nationale (Parena, de l'ex-ministre des Affaires étrangères Tiébilé Dramé) - deux importantes formations de la classe politique - et le Parti pour la restauration des valeurs du Mali-Fasoko (PRVM-Fasoko),
petite formation créée en 2013.

De violents combats ont opposé les forces maliennes et des groupes armés le 17 mai à Kidal alors que M. Mara y était en visite à la tête d'une délégation comprenant une dizaine de ministres.

Selon le gouvernement, les soldats sécurisaient la visite de la délégation officielle lorsqu'ils ont été attaqués par des groupes armés dont le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg).

Le MNLA a soutenu que les combattants ont réagi pour "défendre leurs positions et opposer une légitime défense" aux soldats maliens.

De nouveaux affrontements sont produits le 21 mai à Kidal, tournant en défaveur de l'armée qui s'est retirée de la ville ainsi que, selon l'ONU, de Ménaka (660 km au sud de Kidal). Les rebelles affirment s'être rendus maîtres de plusieurs localités du Nord, ce que conteste Bamako.

Vendredi soir, un accord de cessez-le-feu a été signé par le gouvernement malien, le MNLA et deux autres groupes armés sous l'égide de l'Union africaine et de l'ONU.

"Le président (malien) doit dire toute la vérité au peuple sur la visite du Premier ministre à Kidal et sur l'opération du 21 mai", estiment encore les trois partis d'opposition dans leur déclaration.

"De toute évidence, cette opération militaire, comme la visite du Premier ministre à Kidal, a été improvisée, conçue et mise en oeuvre sans la préparation minutieuse qu'exige une décision d'une telle importance pour le pays. Nos soldats (...) ne sauraient être tenus responsables de cette débâcle militaire", affirment-ils, en appelant les Maliens à "l'union sacrée" autour de l'armée.

Le gouvernement a expliqué le 21 mai que les militaires avaient été "affaiblis par des problèmes de coordination, de renseignement" à Kidal. Le président Ibrahim Boubacar Keïta a regretté jeudi "l'impatience" de soldats maliens impliqués dans les affrontements.

Les trois partis dénoncent par ailleurs "les groupes armés et leurs actions barbares". Ils réclament d'eux la libération des prisonniers qu'ils détiennent et l'évacuation des bâtiments de l'Etat qu'ils occupent dans le nord du pays.

sd-cs/glr

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