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Il veut redonner ses lettres de noblesse à la diplomatie algérienne : ce qui fait courir Lamamra
Publié le dimanche 25 mai 2014  |  lexpressiondz.com


© Autre presse par DR
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra en visite à Bamako pour la sécurisation de la bande Sahelo-saharienne


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Après plusieurs escales européennes (Bruxelles, La Haye...), il a effectué une tournée au Sahel (Mauritanie, Burkina Faso, Mali et Niger) pour atterrir à Lisbonne afin de participer à la 11e conférence des 5+5.

Le chef de la diplomatie algérienne n'a plus le temps de défaire ses valises. Depuis la huitième session du Conseil d'association entre l'Algérie et l'UE qui a ouvert ses travaux le 13 mai à Bruxelles sous sa coprésidence, Ramtane Lamamra est par monts et vaux. Entre le 15 et le 19 mai il a effectué une tournée dans les pays du Sahel sur lesquels sont focalisés les regards des grandes capitales du monde et de Paris en particulier qui est engagée militairement au Mali qui n'arrive toujours pas à retrouver sa stabilité malgré les cinglants revers aux groupes islamistes armés qui ont mis à mal l'autorité de Bamako.

C'est un véritable périple qui a été accompli par le ministre des Affaires étrangères qui a été chargé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, d'effectuer ce déplacement dans les pays du Sahel.

En Mauritanie, au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Le chef de la diplomatie algérienne a participé le 18 mai à la 2ème réunion de haut niveau du groupe des pays voisins, concernés par la préparation et le lancement des pourparlers inter-maliens et l'appui à un dialogue inter-malien «inclusif», après avoir assisté la veille aux travaux de la 3ème session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien.

Deux rendez-vous qui se sont tenus dans la capitale malienne. Sanctionnés par des déclarations qui attestent du rôle d'acteur régional incontournable dans la recherche d'une solution au conflit malien et de la lutte antiterroriste au Sahel. «L'engagement de l'Algérie est le bienvenu et souhaité. Nous sommes certains qu'il va contribuer très positivement à un dialogue constructif et franc entre les parties maliennes» a souligné Abdoulaye Diop le ministre malien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération internationale.

«Je me réjouis que cette nouvelle rencontre ait été une opportunité de confirmer l'identité de vues et la convergence des actions de l'Algérie et le Mali et un certain nombre de pays voisins pour que le dialogue inter-malien puisse regrouper l'ensemble de son peuple et mobiliser tout le monde dans les tâches exaltantes de la reconstruction et de consolidation du processus démocratique», avait fait remarquer de son côté Ramtane Lamamra qui a présidé, le 20 mai, dès son retour à Alger, une réunion de coordination avec les cadres centraux de son ministère et de représentants des secteurs concernés par les préparatifs de la 17e conférence ministérielle du Mouvement des pays non alignés, prévue à Alger du 26 au 29 mai pour s'entretenir le soir même avec le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui était en visite à Alger où ont été notamment évoqués «les dispositifs de lutte contre le terrorisme au Sahel» et «la situation au Mali».
Le chef de la diplomatie algérienne n'a pas eu le temps de souffler que le voila déjà atterri à Lisbonne le 21 mai pour prendre part à la 11ème conférence des ministres des Affaires étrangères du Dialogue 5+5. Questions sécuritaires et économiques au menu. Terrorisme, situation au Sahel et au Mali, la crise syrienne, l'intégration régionale, la migration et le développement ont été passés en revue par les MAE du groupe 5+5.

Une opportunité pour le patron de la diplomatie algérienne de rappeler la doctrine algérienne en matière de sécurité en Méditerranée. Elle est «indivisible», sa garantie passe par un dialogue «inclusif» et une coopération «participative» dans le cadre de la légalité internationale a souligné le successeur de Mourad Medelci qui a fait remarquer que concernant la situation au Mali, la conjoncture dans la bande sahélo-saharienne reste «préoccupante» et marquée par la «persistance» des menaces du terrorisme et du crime transnational organisé en dépit de l' «amélioration» du climat politique dans ce pays. Une certaine manière de boucler la boucle pour Ramtane Lamamra qui n'a pas fini de porter la voix de l'Algérie pour trouver une issue aux conflits qui secouent la planète.

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