Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Républicain N° 4864 du 23/5/2014

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Situation humanitaire au Nord-Mali / Le Collectif Cri de cœur pour une mission d’évaluation à Kidal et Gao
Publié le lundi 26 mai 2014  |  Le Républicain


© AP par DR
Situation humanitaire:L`ONG "Cri de Coeur"" veut sauver des vies.
13 avril 2012.Bamako,Mali.Un convoi humanitaire initie par l`ONG "Cri de Coeur" quitte la capitale Malienne pour le nord du pays en vue d`apporter assistante aux personnes vulnerables


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les récents évènements du nord (Kidal) ont créé des violations des droits humains avec comme corollaire la rupture de toutes les chaînes d’approvisionnement en produits de première nécessité, dans certaines localités. Les populations se déplacent à nouveau et aussi les examens de fin d’année sont compromis.

Le collectif Cri de Cœur entend effectuer bientôt une mission d’évaluation rapide de la dégradation de la situation humanitaire à Kidal et dans certaines localités de Gao notamment à Ansongo et à Ménaka, selon son président, Almahady M. Cissé, lors d’une conférence de presse, le Samedi 24 mai 2014 au siège du Fonds national de la solidarité.

Etant une organisation humanitaire, dira Almahady M. Cissé, le cri de cœur déplore les pertes en vie humaine. La présente situation a créé une psychose générale chez les populations des zones affectées par la crise alors que le contexte actuel est très mal positionné en période hivernale. « A l’école, la situation est compromise à l’approche des examens de fin d’année nous sommes en période hivernale.

Si ça continue les personnes et les cheptels en seront affectés. Pis,une épidémie de maladie sera la catastrophe c’est pourquoi la situation nous interpelle » a-t-il expliqué. Selon lui, la situation est en train de se dégrader à Kidal où il n’y a pas d’assistance humanitaire parce que les gens se demandent comment partir dans cette localité. « Il y a eu plusieurs violations des droits humains, de la prise d’otages au Gouvernorat à maintenant la situation ne fait que détériorer en terme de violation des droits humains, il n’y a plus de vivre à Kidal et certains commerçants et les fonctionnaires qui sont restés là-bas vivent dans des conditions difficiles » a-t-il regretté. A Ménaka, a-t-il indiqué, c’est une situation de haute pression : « les forces maliennes sont cantonnées ce sont les autres forces qui sont en train de patrouiller sous surveillance de la MUNISMA avec comme conséquence tous ceux qui sortent comme acteurs humanitaires ont vidé la ville.

Toutes les chaînes d’approvisionnement en denrée de première nécessité sont aujourd’hui coupées et il y a eu un renchérissement du prix ». A Ansongo, fera savoir le premier responsable de Cri de Cœur, Almahady M. Cissé, il y a de l’accalmie mais les populations ayant vécues les mêmes circonstances en 2012, ont peur et beaucoup de gens ont préféré quitté la ville à l’exception de quelques autochtones. A ses dires, après les mouvements de panique générale à Gao beaucoup d’ONG ne sont pas rassurées par les messages de sécurité du Gouvernement. Histoire de se rappeler des événements survenus en 2012. Fort de ces constats, le collectif Cri de Cœur lance un vibrant appel aux différentes parties prenantes et appelle l’opinion internationale à plus de vigilance pour intervenir auprès des populations vulnérables plutôt avant que la situation ne se dramatise.

« Le retour des déplacés ne pas effectif depuis 2 ans, la situation de l’agriculture n’est pas bonne, au niveau de l’élevage c’est le cheptel qui a beaucoup souffert depuis 3 ans. Tous les groupes armés consomment directement les animaux sur place sans avoir les payer ». Rappelons que le collectif Cri de Cœur a effectué par le passé en 2012 plusieurs missions de soutiens auprès des populations restées dans les zones affectées par la crise notamment dans les régions de Kidal, Gao, Tombouctou, Mopti (Tenenkou, Youwarou) et Ségou (Diabaly) sur le plan de santé, l’éducation etc…
Moussa Dagnoko

 Commentaires