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Tension au sein de la police : Le SPN menace de débrailler
Publié le lundi 26 mai 2014  |  Le Prétoire


© aBamako.com par as
Manifestation organisée par l`association Yèrè Wolo Ton
6 aout 2012. Bamako. Les marcheurs projetaient se rendre à Koulouba pour rencontrer le président de la République Dioncounda Traoré, qu`ils exigent la démission. Un corde constitué d`éléments de la police, de la gendarmerie et de la Garde nationale leur a barré la route à coup de grenade lacrymogène. On se rappelle que le 21 Mai une manifestation similaire avait terminé par l`agression du président Traoré dans ses bureaux au palais de Koulouba.


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Le moins que l’on puisse dire, c’est que rien ne va plus au sein de la Police nationale du Mali. Hier, c’est une l’affaire, encore pendante, du gèle de salaires de certains fonctionnaires de la Police qui opposait les flics et leur ministre de tutelle. A cela, vient s’ajouter la situation périlleuse des policiers tombés à Kidal, question sur laquelle le Syndicat de la police nationale (SPN) exige des éclaircissements avant le mercredi prochain.

Le Secrétaire général du SPN, Youssouf Fofana, est formel. Il accuse la hiérarchie, en nommant le ministre de la Sécurité, Sada Samaké, le DG de la Police, Hamidou Kansaye, son adjoint, et le Directeur régional du District, Moussa Kamara. Il les tient pour responsables de ce qui est arrivé aux policiers à Kidal.

A en croire le syndicaliste, dans aucun corps on n’envoie des hommes sur des théâtres d’opérations sans armes. Ce qui, selon lui, a occasionné la grande perte que la police a enregistrée à Kidal, car leurs éléments n’étaient pas armés. Toute chose qui, dit-il, explique la panique du ministre Samaké lorsqu’il a appris que le Premier ministre allait passer la nuit à Kidal.

Youssouf Fofana demande au président de la République de prendre toutes ses responsabilités et de tirer toutes les conséquences qui s’imposent.

Aussi, dit-il, son syndicat veut des éclaircissements sur le nombre de victimes à Kidal afin que les familles puissent organiser leur deuil. Si rien n’est fait dans ce sens d’ici au mercredi 28 mai prochain, le SPN menace d’organiser des meetings et des sit-in à Bamako et dans les grandes villes du pays.
M. Fofana estime que les premiers ennemis du pays sont les dirigeants actuels de la Police nationale. Il a condamné le gèle des salaires dont ceux de certains policiers tombés au front.
Affaire à suivre.

Harber MAIGA

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