Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



L’Essor N° 17686 du 26/5/2014

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Promotion des droits des enfants : La réflexion continue
Publié le mardi 27 mai 2014  |  L’Essor




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La situation des droits des enfants était au centre d’une journée de réflexion organisée par Médiateur de la République. Notre pays s’est toujours préoccupé de la protection des droits des enfants, comme en témoigne l’adoption de plusieurs textes législatifs et réglementaires au plan national et la souscription à plusieurs instruments du cadre international des droits de l’homme : Convention des Nations unies sur les droits de l’enfant, Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant de l’Union africaine. Des documents importants pour établir la responsabilité des gouvernements en matière de respect, de défense et d’exercice des droits individuels.

Malgré tout, des efforts restent à faire. Dans le système en vigueur dans notre pays, la frontière qui sépare les compétences des différentes structures en charge de l’enfant, ne sont pas très évidentes. Ainsi entre 2009 et 2011, un état des lieux des institutions et mécanismes de défense des droits des enfants avait été établi. Une réflexion sur la mise en place d’une structure de veille efficace, capable de surveiller, promouvoir et protéger les droits des enfants avait été engagée, avant d’être suspendue à la demande du gouvernement.

Cette suspension qui aurait dû être temporaire s’est prolongée du fait de la crise dans laquelle le pays a plongé en 2012. Des textes dans le domaine de la politique de promotion des droits des enfants, du code de protection de l’enfant et de la politique de la famille par le département en charge de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, sont en cours d’élaboration.

Le Médiateur de la République, sollicité pour contribuer à la réflexion sur ces questions, notamment en ce qui concerne les droits des enfants, entend relancer le débat engagé en 2011 puis interrompu.

C’est là tout le sens de la journée de réflexion qu’il a organisée. Un document d’une vingtaine de pages, faisant l’état des lieux de la question, est présenté par un consultant engagé à cet effet. Et le ministère de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, recevra les recommandations de cette journée.

L’ouverture des travaux de la rencontre était présidée par le Médiateur de la République, Baba Akhib Haïdara, et s’est déroulée en présence de représentants des organismes du système des Nations unies, des départements ministériels et des ONG oeuvrant en faveur des droits des enfants.

Le Médiateur de la République a indiqué que c’est à la suite d’échanges avec le ministère de la Femme, de l’Enfant et de la Famille sur le sujet et sur certaines conclusions en la matière et des réunions de l’association des Ombudsman et Médiateurs de la francophonie, qu’il a pris l’initiative d’organiser cette journée de réflexion. « De nombreuses études et autres activités similaires ont été entreprises dans le passé. Leurs diverses conclusions ont constitué un puissant plaidoyer en faveur des droits de l’enfant au Mali », a constaté Baba Akhib Haïdara. Ceci a ainsi permis à notre pays de se doter de tout un ensemble d’instruments nationaux et internationaux pour agir en toute souveraineté, tout en prenant en compte les nécessités de l’évolution des sociétés modernes dont les enfants sont une partie vitale et fragile, a-t-il ajouté.

A son avis, il devient nécessaire qu’à côté des engagements de la société civile, l’Etat donne plus d’efficacité et de visibilité à sa propre action. La réflexion doit porter sur la manière de mieux prendre en charge la promotion et la protection des droits des enfants dans un contexte national marqué par des effets nocifs de la crise profonde qui a récemment affecté les conditions d’existence des populations, notamment des enfants.

Le Médiateur s’est engagé à transmettre au gouvernement les conclusions et suggestions de la rencontre accompagnées de ses propres commentaires.

A. LAM

 Commentaires