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L’Indicateur Renouveau N° 1713 du 5/5/2014

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Assaut pour la libération de Kidal : Le SPN dénonce le massacre de ses militants
Publié le mercredi 28 mai 2014  |  L’Indicateur Renouveau


© AFP par DR
Quelque 400 policiers manifestent à Bamako pour de meilleures conditions après des disparitions
Vendredi 16 novembre 2012. Bamako. Quelque 400 policiers manifestent à Bamako pour réclamer de meilleures conditions de travail, au lendemain de l`enlèvement de quatre d`entre eux toujours introuvable.


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La tension entre le Syndicat national de la police (SPN) et le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général de division Sada Samaké, monte d’un cran avec le massacre de plusieurs policiers en mission à Kidal, le 21 mai après la tentative manquée des FAMa de déloger les occupants.

Le Syndicat de la police nationale dirigé par Youssouf Fofana ne décolère pas contre les autorités de la Sécurité en particulier contre le ministre de l’Intérieur, le général Sada Samaké. Il dénonce l’erreur du ministre de n’avoir pas doté suffisamment la police en mission à Kidal, ce qui pouvait, selon lui, éviter la mort de plusieurs policiers au front.

D’ailleurs, le SPN juge que le déploiement de la police à Kidal comporte des vices de forme. Toujours est-il que lors de l’attaque de Kidal par l’armée, le 21 mai dernier, plusieurs policiers ont péri, faute d’équipement, expliquent les leaders du SPN. Le Syndicat en ampute la responsabilité au ministre de tutelle qui n’aurait « pas approvisionné les contingents de la police à Kidal en faction en moyens indispensables depuis l’accord d’Ouagadougou, signé en juin 2013″.

En outre, les syndicalistes continuent de dénoncer la suspension de salaire de certains policiers qui sont mort au front et réclament que toute la lumière soit faite sur la mort de ses hommes. La majorité des porteurs d’uniforme entre les mains des terroristes et rebelles serait des policiers. Leur nombre est estimé à une cinquantaine de personnes. Le SPN invite le gouvernement à œuvre à leur libération ainsi que celle des autres prisonniers de guerre.

Ousmane Daou

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