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Examen de DEF : Les potions magiques de Jacqueline
Publié le vendredi 30 mai 2014  |  Le Tjikan


© aBamako.com par mouhamar
Edition 2014 des Journée nationales du patrimoine culturel
Bamako, le 29 au 30 mai 2014 au CICB. Le premier ministre Moussa MARA a présidé la cérémonie d`ouverture de l`Edition 2014 des Journées nationales du patrimoine culturel qui s`est déroulée jeudi en présence de madame le Ministre de la culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo et d`autres membres du gouvernement.Photo: Ministre de l’Education Nationale, Mme TOGOLA Jacqueline Marie Nana.


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En vue de lutter contre la fraude et donner les mêmes chances de réussite à l’ensemble des élèves du Mali, cette année la ministre de l’Education nationale, Jacqueline Nana Marie Togola, veut expérimenter de nouvelles mesures au niveau fondamental. De quoi s’agit-il ?

L’Examen du DEF (Diplôme d’Etudes Fondamentales), est prévu pour le 4 juin prochain. Pour donner les mêmes chances aux candidats, cette année, la ministre de l’Education Nationale, Jacqueline Nana Marie Togola a pris une nouvelle mesure. Laquelle mesure consiste, à faire des listes globales des écoles, publiques et privées confondues au sein des CAP, pour ensuite faire la répartition par ordre alphabétique.

A en croire Abdoulaye Traoré, conseiller aux orientations au cap (Centre d’animation pédagique) de Banakabougou, cette nouvelle mesure est salutaire. Car dit-il, elle permet de mettre un terme à la ronde des promoteurs au tour des centres d’examen, surtout les centres privés. Autrement dit, les centres d’examen qui reçoivent exclusivement les élèves d’établissements privés. Faut-il le signaler avec l’ancien système, il y avait des centres d’examen qui recevaient exclusivement les élèves candidats des écoles privées et d’autres ceux des écoles publiques. Toute chose qui, selon certains acteurs favorise la fraude.

Secret de polichinelle ! Au Mali depuis des décennies, les examens de fin d’année se font le plus souvent, dans des conditions, peu catholiques. A l’origine : la prolifération des écoles privées et l’irresponsabilité de certains acteurs de l’éducation. Pour cause, face à la concurrence, certains promoteurs d’écoles privées se sont lancé le défi d’avoir le plus grand nombre possible de candidats admis, quoique cela en coûte. Lors des examens de fin d’année, surtout du DEF, des réseaux mafieux se mettent en place, avec la bénédiction de certains chefs de centres d’examen. Objectif : soudoyer, les surveillants avec de l’argent pour glisser les sujets déjà traités aux candidats.

Ainsi, la nouvelle mesure prise par le ministère de l’Education Nationale, vise à décourager, sinon endiguer ces mauvaises pratiques. « Avec la nouvelle méthode, il serait très difficile que deux élèves d’une même école se retrouvent dans la même salle d’examen, contrairement l’ancienne méthode. Il arrivait que 20 élèves d’une même école soient dans la même salle », a expliqué Abdoulaye Traoré. S’agissant de l’application effective de la nouvelle mesure, le conseiller rassure qu’au niveau des CAP de Banankabougou et de Sogoniko, les élèves ont déjà été repartis selon la nouvelle norme, avant de préciser que la mesure doit être appliquée avec intelligence afin d’éviter des désagréments de nature à minorer l’innovation, notamment le cas des candidats inscrit sur des listes des centres d’examen, trop éloignés de leur résidence. « Le DEF est un examen de proximité, si les enfants de 13-14 ans se retrouvent trop loin de leur famille, cela peut créer un problème de moyen de transports et autres » a-t-il ajouté.
Cette nouvelle mesure produira-t-elle des effets positifs ?

Croisons donc les doigts !


Lassina NIANGALY

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