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L’Indicateur Renouveau N° 1731 du 29/5/2014

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Le ministre de la communication reagit aux propos de Bakary Togola : "Ces propos ne sont pas responsables"
Publié le jeudi 5 juin 2014  |  L’Indicateur Renouveau


© aBamako.com par A.S
1er Conseil des Ministres de l`ère Mara - Présidence
Photo: Économie numérique, Information et Communication : M. Mahamadou Camara


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Le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara vient d’effectuer une mission en Europe et aux Etats Unis où la voix du Mali a été portée. A son retour, il s’est entretenu avec la presse. C’était le mardi soir dans son département.
C’est un Mahamadou Camara très satisfait de sa tournée qui a rencontré les journalistes le mardi soir. Il a expliqué que la tournée l’a conduit en France, Bruxelles, New York et aux Etats-Unis.
Partout, il s’agissait de porter la voix du Mali en ces moments difficiles que traverse notre pays. Le ministre a fait savoir que partout où il est passé, la condamnation des exécutions sommaires de Kidal le 17 mai 2014 a été ferme. Aux Etats-Unis, a-t-il dit, Human Rights Watch a qualifié les faits de crime de guerre et exige que les auteurs soient traduits devant la justice internationale.
Le ministre Camara a annoncé la venue prochaine au Mali de personnalités comme André Bourgeot et le malien Oumar Kéita, etc., qui viendront réfléchir sur la crise malienne. Selon le ministre Camara, l’exercice consistait à aller rendre compte à la diaspora malienne et aux partenaires du pays des raisons de la visite du Premier ministre à Kidal. Et aussi de donner des explications sur ce qui s’en est suivi.

A l’en croire, l’idée était de corriger l’une des tares du régime actuel en occupant l’espace médiatique. Selon M. Camara, l’exercice a rassuré la diaspora malienne dans ces pays, tant elle avait un réel besoin d’information.
Selon le ministre de la Communication, ses 10 jours de voyage lui ont permis de les édifier sur la question de l’achat de l’avion présidentiel. "Le rapport entre le Mali et ses partenaires reste intact. Nous avons donné toutes les informations sur l’avion. Il n’y a plus de polémique", a dit le ministre.
Les journalistes en ont profité pour poser des questions sur d’autres préoccupations. Interrogé par rapport aux propos du président de l’Apcam, Bakary Togola selon lesquels : "Les Maliens doivent abandonner Kidal", le ministre de l’Economie numérique a trouvé que ce ne sont pas des propos responsables. "Je ne sais pas dans quelles conditions il les a tenus, mais il est hors de question d’abandonner une partie du territoire. Je ne vais pas faire d’autres commentaires".
Sur la cellule de communication gouvernementale, le ministre a expliqué qu’elle existe et que c’est déjà un mérite car, c’est une première au Mali. "On a pu voir les ministres de la Défense, de la Justice et de la Réconciliation nationale venir s’expliquer sur l’ORTM", a expliqué Mahamadou Camara lequel a au passage salué le travail abattu par le ministre de la Défense démissionnaire, Soumeylou Boubèye Maïga.
"C’est un vaste chantier qui a été ouvert par Soumeylou Boubèye Maïga et ce n’est pas en 8 mois qu’on peut l’achever".
La France est-elle un allié sûr du Mali ? Oui, selon le ministre. Pour Mahamadou Camara, c’est grâce à la France que le Mali a été sauvé et il n’y a pas question d’oublier ce qui a été fait depuis le 11 janvier 2013. Le ministre a ajouté que le commandement de l’opération Serval devrait être transféré à N’Djamena, mais suite à un entretien entre les présidents IBK et François Hollande, il a été décidé de le maintenir à Gao. Et d’ajouter que l’Accord qui va être signé avec l’hexagone est un accord de coopération militaire mais pas du type Françafrique. "Il ne s’agit aucunement de vendre une partie du territoire ou une base militaire, comme on le dit".
Le ministre a aussi expliqué que les relations entre le Mali et les institutions financières internationales sont bonnes. En ce qui concerne le FMI, toutes les informations relatives à l’achat de l’avion et le contrat d’équipement militaire ont été données. Il a ajouté que la revue budgétaire avec le FMI a certes été décalée en attendant d’avoir toutes les informations que l’institution financière internationale souhaite avoir sur le Mali mais que ce n’est pas pour longtemps.

A. D.

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