L’Honorable Oumar Mariko répond aux agitations de Soumeïlou B. Maïga : « C’est quand les gens prennent un coup… qu’ils se rappellent qu’il y a la loi, les institutions

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L’Honorable Oumar Mariko répond aux agitations de Soumeïlou B. Maïga : « C’est quand les gens prennent un coup… qu’ils se rappellent qu’il y a la loi, les institutions »

Publié le jeudi 5 juin 2014 | Le Pays

© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Oumar MARIKO.

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CRISE AU NORD DU MALI

C’est dans le cadre de l’évolution de la situation au sein de l’Assemblée Nationale quant à une éventuelle mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, sous proposition des députés du parti ASMA, que nous nous sommes rendus à l’hémicycle le mardi dernier. Nous avons rencontré l’honorable Mariko dans le bureau du groupe parlementaire FARE-SADI. Il s’est prononcé sur l’initiative de Boubeye. Comme lui-même le dit, suivez son regard.

« Avant cette crise, lors des plénières, nous avons donné un certain nombre d’avis et après il y a eu les évènements du 21. Et quand il y a eu les évènements du 21, ça nous a tous choqué et on est toujours sous le choc. Automatiquement, à la session plénière qui a suivi le lundi, au cours de la j’avais interpellé le ministre de l’Equipement et des Transports conforment au règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, j’ai déposé des questions d’actualité. Le règlement intérieur demande justement qu’on dépose les questions d’actualité en plénière. Quand j’ai déposé les questions d’actualité, le Bureau de l’Assemblée Nationale devrait convoquer, le lendemain, la conférence extraordinaire des présidents et examiner, transmettre la question orale au premier ministre. Et le premier ministre devrait répondre le samedi qui suit, c’est-à-dire le samedi dernier. Alors si le premier ministre ne suit pas, le samedi qui suit, c’est-à-dire le samedi prochain, le groupe (assemblée nationale) devrait se réunir et le gouvernement devrait être devant les parlementaires. Mais je constate déjà que le règlement a été violé. Le règlement a été violé et moi qui ai déposé la question d’actualité je ne sais pas ce qui a été décidé. Il n’y a pas eu la conférence des présidents le lendemain conformément à la loi. Pourquoi le premier ministre n’est pas venu devant les députés, le samedi dernier ? Je ne comprends pas ! Et maintenant j’entends Boubeye dire sur les antennes de RFI qu’il faut une enquête parlementaire. Bon cette enquête parlementaire et puis ma question orale ne sont pas incompatibles. Elles ne sont pas incompatibles, parce que la question d’actualité convoque et les propos qui ont été tenus par le premier ministre ou d’autres membres du gouvernement, pendant la question d’actualité, ces propos peuvent rentrer dans l’enquête parlementaire.

Alors pour vous dire simplement que moi je n’ai pas attendu cela pour demander une enquête parlementaire, mais pour dire aussi non seulement la question d’actualité doit passer, mais pour l’instant le Bureau a violé le règlement intérieur, mais aussi et surtout l’enquête parlementaire moi je trouve que c’est une bonne idée. Si on peut faire des enquêtes parlementaires sur des choses comme ça, c’est une bonne chose. Mais vous savez,c’est quand les gens prennent un coup, eux même, qu’ils se rappellent qu’il y a la loi et qu’il y a les institutions. Suivez mon regard ! »

Boubacar Yalkoué

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