Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Indicateur Renouveau N° 1735 du 5/6/2014

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Madani Tall, Président de L’Adm « Aujourd’hui, ceux qui représentaient la compétence, l’ordre ou la gouvernance sautent du gouvernement »
Publié le vendredi 6 juin 2014  |  L’Indicateur Renouveau


© aBamako.com par as
Cérémonie de la 4eme Promotion "Madani Tall" de la Faculte des Sciences Economiques et de Gestion présidée par le Ministre de l`enseignement Superieur Pr Harouna Kante.
15/09/2012. Bamako. FSEG. Madani Tall, Président du Parti Avenir et Développement du Mali (ADM).


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

C’est avec un profond sentiment d’humilité que nous devons face aux problèmes de notre pays, nous poser sans passion ni colère, certaines questions qui touchent chaque malien au plus profond de sa conscience.

Car nos convictions sur le destin commun des maliens ne pourront résister à la marche forcée de l’histoire, si elles ne sont pas fondées sur la vérité, les faits, le respect de soi et celui des autres, qu’ils soient maliens ou étrangers.

La première question est : Le Mali n’a-t-il pas d’alliés ?

Au regard d’une certaine opinion, nous avons été trahi par la CEDEAO qui pourtant s’est portée au chevet du Mali, par la France dont les fils sont morts aux portes de Konna, par le FMI qui mobilise à travers le monde des ressources pour nous, puis par l’ONU qui soutient notre droit, et bientôt par l’UA composée de nos frères.
Les soutiens de thèses d’un complot mondial dont le Mali serait la victime ne réalisent même pas que cela signifierait que le monde entier est contre nous. Ainsi, tout le monde : Occidentaux, Asiatiques, Africains, a tort sauf nous qui avons raison sur le monde entier. Pourquoi donc ne pas continuer à fermer les yeux ? Et s’indigner quand un ami nous dit la vérité ou ne nous soutien pas dans l’erreur.

La seconde : Avons nous une stratégie ?

Nous attaquons, nous fuyons ; nous allons en guerre (contre notre propre pays !), nous négocions ; nous devons nous unir, nous nous accusons mutuellement ; nous devons soutenir l’armée, nous la discréditons ; nous sommes souverains, mais n’osons passer la nuit chez nous mêmes. En somme, une conscience collective faite de victoires à la Pyrrhus : Si ce sont là nos seules victoires, nous sommes perdus. Est-ce dans cet état de désorganisation que nous pourrons faire face aux enjeux immédiats et futurs, à la fabrique de la nation et à la forme de notre République ?
Aujourd’hui, ceux qui représentaient la compétence, l’ordre ou la gouvernance sautent du gouvernement. A préférer la flatterie de ceux qui n’osent lui dire la vérité, aux critiques et visions pour le bien de la nation, le Président est devenu le fusible de son gouvernement.

La troisième : IBK va t-il changer de cap ?

Lorsque tant de capital se perd en si peu de temps, il est impératif de remettre en cause les choix opérés. Nous sommes arrivés à un point où, les pouvoirs publics ne peuvent plus éluder leurs responsabilités. Les maliens dans leur ensemble souffrent jusque dans les moindres villages. Et l’union qui fait la force n’a pas été jusqu’à présent la direction donnée aux maliens. Nous avons assisté à plus de division, là où les maliens étaient en droit d’espérer une nation réconciliée et résolument tournée vers l’avenir. Dieu veille.
Madani Tall, président de l’ADM

 Commentaires