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L’Essor N° 1795 du 6/6/2014

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FMI/Afrique subsaharienne : Une vision partagée pour une croissance et une prospérité durables
Publié le vendredi 6 juin 2014  |  L’Essor


© aBamako.com par A S
Christine Lagarde rencontre le président de la république SEM Ibrahim Boubacar KEITA
Bamako, le 09 janvier 2014. La Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI) a rendu visite au président de la république du Mali SEM Ibrahim Boubacar KEITA


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A l’issue de la Conférence internationale sur le développement de l’Afrique subsaharienne qui s’est tenue la semaine dernière à Maputo au Mozambique, les ministres des Finances et gouverneurs des banques d’Afrique subsaharienne et le Fonds monétaire international ont fait une déclaration, appelée Déclaration conjointe de Maputo.

Le document fait le point des progrès remarquables accomplis par la région au cours des vingt dernières années, de sa résilience accrue aux chocs et des défis qu’elle devra affronter pour soutenir la croissance économique et le développement.

Dans la recherche de solution aux difficultés, les deux parties ont convenu de renforcer leur partenariat. Dans ce cadre, elles vont veiller à préserver la stabilité macroéconomique à travers des actions visant à encourager la transformation structurelle et à promouvoir durablement une croissance forte et solidaire, à surmonter les fragilités et à faire en sorte que l’Afrique puisse compter sur un financement adéquat pour son développement et renforcer les capacités institutionnelles, notamment dans le domaine des ressources humaines.

Ce partenariat tiendra également compte des besoins des différents pays, qu’il s’agisse de ceux marqués par des fragilités et des conflits ou de pays à revenu intermédiaire et émergents.

L’accent est mis sur le caractère impératif de remédier à l’énorme déficit d’infrastructures à travers l’adoption d’approches novatrices faisant appel au secteur privé qui devra jouer un rôle de premier plan. Le secteur public a aussi un rôle important à jouer, notamment en assurant une gestion de haute qualité des investissements publics, en veillant au traitement transparent des risques et en restant attentif à la viabilité des finances et de la dette publiques

Les ministres et gouverneurs africains ont exhorté le FMI à faire avancer rapidement la réforme de sa politique des plafonds d’endettement. Ils ont souligné l’importance d’adapter ces plafonds à la situation de chaque pays et souhaité qu’un accord sur la réforme puisse être trouvé avant l’Assemblée annuelle de 2014.

Pour que la croissance économique future profite à tous, l’Afrique doit créer des emplois et diversifier son économie dans une situation où la population affiche une croissance galopante, estiment les parties. Pour jeter les bases d’une transformation structurelle significative dans la région, les pouvoirs publics doivent agir principalement sur deux fronts : créer un environnement propice au développement d’un secteur privé dynamique afin de générer des emplois et de soutenir la croissance et poursuivre les investissements publics dans les infrastructures de nature à favoriser la croissance, particulièrement dans le secteur des transports et de l’énergie en restant conscient de l’impératif de viabilité de la dette.

Les responsables africains insistent également sur l’importance de continuer à promouvoir l’intermédiation financière et à améliorer l’accès aux services financiers pour soutenir le développement du secteur privé. Ils ont réaffirmé leur attachement à des cadres budgétaires transparents pour garantir une gestion prudente des ressources.

Pour affronter les défis, ils estiment qu’une étroite coopération sera nécessaire avec le FMI et l’ensemble des institutions multilatérales, des partenaires au développement et des organismes régionaux.

Selon la Déclaration, l’Afrique subsaharienne restera confrontée à des besoins de financement considérables. En conséquence, les responsables africains ont réaffirmé leur détermination à renforcer la mobilisation des ressources intérieures, en notant avec satisfaction l’aide du FMI destinée au renforcement des capacités dans le domaine de la politique fiscale et de la gestion des finances publiques.

Pour eux, l’accès aux ressources concessionnelles du FMI reste essentiel pour de nombreux pays d’Afrique subsaharienne qui sont confrontés à des problèmes prolongés de financement de leur balance des paiements. Ils ont noté avec satisfaction les efforts déployés afin que le fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance soit autofinancé et que les ressources concessionnelles soient disponibles de manière permanente. Ils ont engagé le FMI à veiller que l’accès à ces ressources puisse augmenter en fonction des besoins des pays. Par ailleurs, ils invitent le FMI à continuer d’affiner ses mécanismes de prêt en faveur de l’Afrique, à fournir à l’Afrique subsaharienne davantage de financements à partir de ses ressources générales, lorsque cela se justifie. Ils ont aussi jugé que les pays pré-émergents devraient avoir accès à des instruments de type assurance, tels que la ligne de liquidité de précaution au même pied d’égalité que les autres pays membres du FMI.

Les ministres et gouverneurs africains se sont félicités de leur collaboration étroite avec le FMI dans les domaines de la formation et de l’assistance technique et ont convenu de poursuivre cette coopération à travers la création d’une communauté de pratique en ligne.

Synthèse

F. MAÏGA

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