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    Politique

    Synthèse des travaux de la rencontre du MNLA, des cadres et des responsables de la société civile de l`Azawad à Ouagadougou du 23 au 25 juillet 2012.
    Publié le samedi 25 aout 2012  |  Mouvement National de Libération de l’Azawad


    Crise
    © Getty Images par DR
    Crise Malienne : Moussa Ag Assarid (droite), le porte-parole malien du Mouvement national pour la Libération d`Azawad (MNLA) et Irij Maouche (guauche), le membre de l`association Tamazgha


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     Dans le dossier

    Après avoir chaleureusement remercié les autorités burkinabés et le gouvernement fédéral suisse, M. Bilal Ag Acherif, Président du Conseil Transitoire de l'État de l'Azawad (CTEA) est revenu succinctement sur les évènements survenus à Gao le 27 juin 2012 au cours desquels le Mouvement national de libération de l’Azawad( MNLA) a été sauvagement attaqué par le Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), un groupe formé de narco-terroristes appuyé par d’autres groupes islamo-terroristes, tous bénéficiant d’appuis extérieurs avérés.

    Afin d’éviter une confrontation aux conséquences dramatiques pour les populations civiles de Gao, utilisées comme boucliers humains par les terroristes, le MNLA a choisi volontairement de se retirer de ses positions des environs immédiats de la ville. Tout comme les autres positions qu’il tenait tant à Tombouctou que dans certaines autres localités où il y avait aussi la présence d'autres groupes armés. Ces évènements dramatiques (le MNLA y a perdu des combattants dont deux officiers supérieurs) représentent la preuve manifeste de l’absence de tout lien entre le MNLA et les groupes isalmo-narco-terroristes. Le MNLA a renforcé ses positions dans les localités qu'il contrôle seul tels que Ménaka, Léré entre autres.

    En dépit des déclarations sans équivoque des responsables du MNLA, certains États et médias continuent d’entretenir l’amalgame entre notre mouvement et ces groupes qui ont germé dans le sillage de notre légitime combat pour la liberté et la dignité, combat conduit bien avant l’indépendance du Soudan Français, devenu Mali en 1960. A présent, il est indispensable que la communauté internationale puisse pouvoir dissocier notre mouvement des groupes terroristes et autres factions aux objectifs inavoués.

    Le MNLA n’est pas une organisation terroriste et ne partage absolument rien avec les groupes terroristes dont certains ont pignon sur rue dans l’Azawad depuis une douzaine d’années et dont les collisions avec l’État malien sont avérées.

    Accoler le nom du MNLA à ces groupes reste une confusion qui relève de la volonté de nuisance au combat du peuple de l’Azawad.

    Le MNLA est un mouvement dont les objectifs sont clairs et maintes fois réitérés ; ses revendications sont légitimes, alors que les groupes terroristes et narco-trafiquants n’en ont pas. Hormis Ansar-Dine qui revendique l’application de la Charia au Mali, aucun des trois groupes n’a déclaré la guerre au Mali. A l’inverse du MNLA, aucun d’entre eux n’a exprimé explicitement des revendications légitimes. Pourtant, ce sont de tels groupes qui bénéficient de l’écoute des médias et font l’objet d’attentions particulières de certains États qui les reçoivent ou leur envoient des émissaires.

    Les actes de compréhension posés par certains Etats à l’endroit de ces groupes terroristes depuis leur apparition fulgurante dans le conflit opposant l’Azawad et le Mali sont troublants et laissent croire que le discours de la communauté internationale sur la lutte anti terroriste ne traduit nullement une volonté politique réelle de circonscrire le terrorisme ainsi que les comportements mafieux et illicites dans la sous région… Dès lors, il parait tout à fait compréhensible que le MNLA ait décidé de ne pas combattre tout seul et immédiatement le terrorisme dans la zone tant que certains préalables ne sont pas remplis.

    Le MNLA considère qu’affronter militairement les groupes terroristes est à sa portée. En revanche, il estime qu’il ne pourrait bien le faire tant que, en amont, ne sont pas résolues les interférences politiques toxiques de certains États dans la prolifération et la montée en puissance des groupes islamo-narco-terroristes.

    Cet aspect est de la seule responsabilité des grandes puissances qui manifesteraient ainsi leur ferme volonté de combattre le terrorisme sur le territoire de l’Azawad pour le grand bien commun de la sous région et du monde libre.

    De ce point de vue, la déclaration d’indépendance de l’Azawad ne devrait en aucun cas représenter un obstacle à la coopération entre le MNLA et la communauté internationale.
    Principales décisions prises :

    Réaffirmation de l’absence de tout lien avec des groupes islamistes et/ou narco-terroristes ;
    Le MNLA rappelle que le régime politique défini pour l’Azawad est celui de l’État de Droit avec une stricte séparation de la religion et de l’État ;

    Mise en place de la commission d’approfondissement de la plate-forme politique de règlement du conflit opposant l’Azawad au Mali ;

    Le chargé de communication du MNLA assure la diffusion des communiqués du mouvement après consultation du comité de direction ;

    Rappel à l’ordre de quelques responsables du mouvement qui ont pris des positions publiques s’écartant de la ligne directrice définie par le MNLA à savoir l’indépendance de l’Azawad ;

    (Re)mobilisation des forces combattantes ;

    Campagnes d’information et de sensibilisation des communautés.

    Questions à l’étude :

    Séparation organique entre les instances du MNLA et le Conseil Transitoire de l’État de l’Azawad(CTEA) : la configuration actuelle fait que les principaux membres des différentes instances du MNLA sont aussi membres de l’exécutif de l’Azawad. Cette situation rend impossible un minimum de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion de la vie du mouvement et du CTEA ;

    Restructuration du CTEA afin de l’adapter au nouveau contexte et le rendre plus opérationnel ;

    Organisation dans les meilleurs délais d’un congrès général de l’Azawad.
    Le MNLA profite de cette occasion pour renouveler ses remerciements au Président du Burkina-Faso, au Gouvernement burkinabé ainsi qu’à la facilitation du Gouvernement fédéral suisse. Il associe à ces remerciements toutes les femmes et hommes épris de paix et de justice qui ont toujours apporté leur appui et leur sympathie au peuple de l’Azawad.

    Fait à Ouagadougou, le 25 juillet 2012

    Moussa Ag Assarid

    Chargé de l'Information et de la Communication du CTEA

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