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La Sadi et la sortie de crise : Le départ de l’opération serval et de la Minusma en question
Publié le mercredi 11 juin 2014  |  Le Guido




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Suite aux évènements tragiques survenus à Kidal du 17 et 21 mai derniers, les membres du parti Solidarité africaine pour le développement et l’indépendance (SADI) sont montés au créneau, le 5 juin 2014 au CICB, pour proposer des mesures indispensables à la sortie de crise au Mali, notamment la réduction significative du train de vie de l’Etat et des Institutions de la République et la mobilisation populaire.

Pour le Secrétaire général du SADI, les évènements tragiques survenus récemment à Kidal ont révélé quatre vérités. Il s’agit de la dure réalité de l’armée et des services de renseignements, les véritables desseins de la force Serval et de la MINUSMA ainsi que le caractère terroriste du Mnla.

A en croire Oumar Mariko, cette épreuve imposée au Mali est due à la mauvaise gouvernance depuis 1968 jusqu’au coup d’Etat de 2012.Dans le cadre de la recherche du financement pour équiper l’armée, l’Etat doit revoir le code minier et la révision des contrats miniers en supprimant les avantages énormes accordés aux entreprises minières, a-t-il dit.Selon le Dr Oumar Mariko, pour gagner la guerre, il faut l’union et la cohésion entre les forces armées. Celles-ci doivent être soutenues financièrement et mises dans toutes les conditions de travail.

C’est pourquoi, le parti SADI demande l’augmentation de la prime de chaleur de 50 à 300.000 F CFA aux soldats sur le front. Sans oublier l’instauration du service militaire obligatoire pour tous les jeunes âgés de 18 ans.Le Secrétaire général du parti SADI a été on ne peut plus que clair : « Dialoguer avec le HCUA et le MAA signataires de l’accord de Ouaga qui reconnaissent l’intégrité territoriale du Mali, mais pas avec le Mnla ».

L’honorable Mariko a réclamé le départ de la force Serval et de la MINUSMA et invité l’Etat malien à renoncer à la signature des accords de défense (ou de coopération militaire) avec la France, avant que celle-ci n’éclaircisse sa position. «La signature d’un tel accord exige un débat national», a-t-il déclaré.
Lassana Coulibaly

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