Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



L’Essor N° 17669 du 12/6/2014

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Campagne agricole à Koutiala : La menace des sites d’orpaillage
Publié le jeudi 12 juin 2014  |  L’Essor




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Elle rend de plus en plus difficiles les tentatives d’intensification des cultures. La campagne agricole se prépare dans la zone de production cotonnière de la filiale Centre Est de Koutiala. Le constat général qui se dégage est que les paysans se préparent activement à utiliser la fraîcheur des rares pluies qui tombent dans la zone. La germination des plantes dans certains champs, les labours, les semis et le dépôt de fumure organique se déroulent correctement. L’ instabilité de la saison pluvieuse perturbe de pus en plus l’activité agricole.Les paysans ont tiré les leçons et ils se sont adaptés aux aléas climatiques. Certains n’ont pas hésité à profiter des premières pluies installées pour semer.

C’était le cas dans le champ de Mamoutou Sissoko comme dans beaucoup d’autres, la semaine dernière, sur l’axe Bla-Koutiala. Interrogés sur les difficultés de démarrage de la campagne agricole, les enfants de Mamoutou Sissoko qui étaient en train de labourer et de semer leur champ de coton ont expliqué que les perspectives s’annoncent bonnes. Tous les intrants (engrais, semences) ont été livrés à l’exception des pesticides qui le seront dans les prochains jours, a espéré Drissa Sissoko, l’aîné des enfants de Mamoutou Sissoko. Il conduisait les travaux de labour et de semis de concert avec ses frères et sœurs.

Ainsi, selon Drissa Sissoko, la difficulté majeure de cette campagne sera certainement le manque de main d’œuvre locale. La plupart des jeunes villageois abandonnent l’agriculture et partent vers les sites d’orpaillage traditionnel. La ruée vers l’or représente, de plus en plus, une menace pour le bon déroulement de la campagne agricole même pour la zone de Koutiala, qui est réputée être la capitale de l’or blanc. Drissa Sissoko craint que cette étiquette ne puisse être écornée dans les années à venir en raison du manque de plus en plus criard de cette main d’œuvre locale indispensable pour la conduite des travaux champêtres. Si avant cette ruée vers les sites d’orpaillage traditionnel les ouvriers agricoles se négociaient à 10.000 Fcfa la saison, maintenant il faut débourser le double voire plus pour acquérir une main d’œuvre qui se fait de plus en plus rare.
... suite de l'article sur L’Essor


 Commentaires