Deuxième jour du baccalauréat : Encore un démarrage des épreuves plus ou moins retardé #aBamako

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Deuxième jour du baccalauréat : Encore un démarrage des épreuves plus ou moins retardé

Publié le jeudi 12 juin 2014 | L’Essor

© aBamako.com par A.S
Education: Lancement des épreuves de baccalauréat
Bamako, le 10 juin 2014. au Lycée Mamadou Sarr. Mme le Ministre de l’éducation nationale, Togola Jacquelline Marie Nana a donné le mardi, le coup d`envoi du Baccalauréat malien, Session de juin 2014.

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Baccalaureat 2014: Rencontre avec deux candidats avant le debut des épreuves

- 09/6/2014

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Education Nationale 2014

Les épreuves de l’examen au baccalauréat se sont poursuivies hier. Comme lors de la première journée, elles ont débuté avec un grand retard dans les centres de Bamako. Dans pratiquement tous les centres visités – sur les rives droite et gauche – les candidats ont entamé les épreuves avec plus de deux heures de retard.

Comme au premier jour de l’examen, le ministère de l’Education, échaudé par la fuite de sujets au DEF, a par précaution, procédé au changement des sujets dans certains centres d’examen de la capitale. Cette mesure préventive expliquerait le retard pris dans la mise à disposition des sujets aux chefs de centre qui doivent les dispatcher dans les salles.

Hier, au passage de notre équipe de reportage aux environs de 10 heures, les candidats de la série Terminale sciences sociales (TSS) du centre d’examen Ecovie n’avaient pas encore débuté les épreuves du jour. Explication : l’épreuve d’anglais traitée le premier jour de l’examen a été reconduite à la place de la géographie attendue. Le chef de centre est vite retourné à l’académie d’enseignement pour prendre possession des bons sujets, tandis que les candidats erraient dans la cour sous l’œil vigilant des forces de l’ordre et de sécurité.

« Quand nous avons reçu les sujets, tout le monde a été surpris de constater que c’était l’épreuve d’anglais au lieu de la géographie. Alors que sur l’enveloppe, il était bien écrit « géographie », rapporte un candidat qui ne cache pas son amertume. « Nous sommes désarmés. Ce qui se passe nous décourage et nous met en colère », ajoute-t-il devant des camarades qui acquiescent.

Alors que les candidats de la Terminale sciences sociales du centre d’examen Ecovie attendent encore les sujets, leurs camarades de la même série du centre d’examen du lycée Ibrahim Ly ont quasiment terminé avec l’épreuve du jour. Il y a-t-il eu communication entre les candidats des deux centres ? Impossible de l’attester, car ni les élèves ni les surveillants n’ont accepté d’évoquer ce sujet.

Au lycée Ibrahim Ly, les épreuves ont commencé à 9 heures. Le centre compte 36 salles pour 1020 candidats inscrits. « Nous avons retiré les sujets avec un peu de retard à l’académie. Mais tout est rentré dans l’ordre. Les élèves ont composé pour la journée », confirme le chef de centre, Noël Traoré, qui indique que son centre n’a enregistré aucun cas de fraude ou de fuite de sujet.

Comme au lycée Ibrahim Ly, les 400 candidats de la série Terminale sciences sociales du centre d’examen Rosey Abantara avaient également terminé l’épreuve du jour au passage de notre équipe de reportage. L’établissement compte 20 salles d’examen. Aïssata Sow, le chef de centre confirme le bon déroulement de l’examen. Ici les candidats ont entamé l’épreuve du jour à 9 heures soit avec une heure de retard sur le règlement des examens.

Au lycée Bouillagui Fadiga, sur la rive gauche, les 540 candidats de la Terminale sciences expérimentales (TSE) se sont lancés à 8h30. « Tout s’est passé dans le calme même si on a accusé un retard dans le début des épreuves. Les candidats sont sereins et il n’y a eu aucun indicent », témoigne Bakary Coulibaly, le chef du centre.

Les candidats du centre du lycée Bah Aminata Diallo ont dû, eux, attendre 9h40 pour prendre connaissance des sujets. L’établissement abrite 29 salles d’examen pour un total de 871 candidats. Par contre, au centre d’examen du lycée Askia Mohamed, les épreuves ont commencé à 8 heures 45 mn. Ici 1050 candidats de la série TSE composent dans 39 salles, a indiqué le chef de centre, Toumani Sissoko.

Malgré le retard général accusé dans le démarrage des épreuves, la journée d’hier a été moins chaotique que celle de mardi quand les sujets ont été transmis si tard que des candidats ont stressé toute la journée avant de devoir composer dans la nuit et à la lumière des bougies… Ou n’ont pas composé du tout comme au centre de Sabalibougou où l’épreuve d’économie (attendue jusqu’à la nuit noire par des candidats sevrés d’informations) devra certainement être organisée vendredi, sous réserve d’une confirmation du ministère de l’Education nationale

Be COULIBALY
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