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L’Essor N° 17700 du 13/6/2014

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Anton Op de Beke, représentant résident du FMI : « Nous sortirons de cette situation avec un système des finances publiques renforcé »
Publié le vendredi 13 juin 2014  |  L’Essor




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Le représentant résident évoque les relations de l’institution de Bretton Woods avec notre pays à la suite de la controverse autour des marchés d’achat de l’avion présidentiel et des fournitures à l’Armée.

Le report de la revue semestrielle Mali-FMI, prévue à Bamako ce mois de juin, continue de défrayer la chronique. Sur le sujet, le représentant résident du Fonds monétaire international au Mali a bien voulu se prêter à nos questions. Anton Op de Beke a rappelé d’entrée de jeuque le programme triennal en cours (2013-2015) avec notre pays a été approuvé par le Conseil d’administration du FMI en décembre 2013. Le programme, a-t-il expliqué, qui est constitué par l’ensemble des engagements du gouvernement en matière de politique économique et financière, comporte des composantes quantitatives et d’autres qualitatives. Les composantes quantitatives sont des objectifs très précis concernant les recettes, les dépenses, le solde fiscal.

Elles sont généralement basées sur la loi des finances, c’est-à-dire le budget de l’Etat. Dans les composantes qualitatives, on retrouve les réformes visant à rendre les politiques gouvernementales plus performantes afin de mieux promouvoir et soutenir la croissance. Le représentant résident du FMI a précisé que le programme en question est soumis à des revues semestrielles et c’est sur la base des conclusions de ces dernières que le conseil d’administration du FMI décide de poursuivre les décaissements en faveur de notre pays.

Les revues constituent donc l’épine dorsale du programme. « Ce sont ces revues qui confèrent au programme sa crédibilité, a insisté Anton Op de Beke, et c’est pour cela qu’elles sont menées avec beaucoup de rigueur. Au cours de nos missions, nous discutons longuement avec les autorités par rapport à la loi des finances pour nous assurer que toutes les dépenses qui sont certaines ou probables sont bien inscrites dans le budget. Nous nous assurons aussi que les recettes sont envisagées sur la base de prévisions prudentes et réalistes, que ce soit pour les recettes fiscales ou pour l’aide attendue de l’extérieur. C’est après toutes ces opérations que se dégage un solde, un déficit à couvrir en recourant au marché financier. A ce niveau, nous nous assurons que l’opération ne va pas créer au pays un problème de surendettement ».

Anton Op de Beke a fait remarquer aussi que c’est après les missions du FMI que le gouvernement arrête la loi des finances. Cette dernière devient alors la base du composant quantitatif. « Les revues servent également de signal aux autres bailleurs qui veulent s’assurer que tout se déroule normalement. Notre objectif, c’est de veiller au maintien de la stabilité macroéconomique et à une bonne gestion des finances publiques», a-t-il indiqué en précisant que les revues se tiennent en mars et en septembre. En ce qui concerne notre pays, c’est la première revue du programme en cours, initialement prévue ce mois de juin, qui a été reportée à une date ultérieure.
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