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Mali: l’opposition dépose une motion de censure contre le gouvernement
Publié le vendredi 13 juin 2014  |  AFP


© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Soumaila CISSE.


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Bamako - L’opposition malienne a déposé vendredi devant l’Assemblée nationale une motion de censure contre le gouvernement malien, "incapable", selon elle, de régler les problèmes du pays dont la rébellion dans le Nord, a indiqué une source parlementaire.

"Nous avons effectivement déposé une motion de censure pour réclamer la démission du gouvernement, avec à sa tête (le Premier ministre) Moussa Mara, qui est incapable de résoudre les problèmes urgents de l’heure", a déclaré à l’AFP Soumaïla Cissé, député à l’Assemblée et chef de l’opposition parlementaire.

"Notre pays s’enfonce dans une crise économique, sociale et sécuritaire profonde marquée notamment par la mal gouvernance et la quasi absence de dialogue politique", selon une copie de la motion de censure parvenue à l’AFP. D’après l’opposition, le Mali "se trouve (dans l’) impasse sur plusieurs questions". Elle cite notamment "la gestion calamiteuse des finances publiques", une "école qui va mal" et "le peu de lisibilité dans les négociations de Kidal".

Kidal, ville du nord du Mali, est le fief de la rébellion touareg qui, en mai, y avait affronté pendant plusieurs jours une armée malienne. Cette dernière, qui tentait d’en reprendre le contrôle, avait perdu une cinquantaine de soldats.

Le gouvernement malien avait affirmé que des jihadistes avaient participé à ces combats, qui s’étaient soldés par une cinglante défaite de l’armée. Après ces affrontements, le ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, avait démissionné et les mouvements armés du nord du Mali avaient signé le 23 mai avec Bamako un cessez-le-feu.

Avec 22 députés, représentant quatre partis, sur les 147 de l’Assemblée
nationale, il est peu probable que l’opposition obtienne le renversement du gouvernement. "L’opposition, en fait, épargne le président de la République" Ibrahima Boubacar Keïta et "réclame encore une fois la démission du Premier ministre
qui se trouve encore une fois fragilisé", analyse Mamadou Samaké, un sociologue malien.

"L’explication donnée par Moussa Mara sur les derniers événements de Kidal n’a pas convaincu les députés. Le président malien doit gérer avec beaucoup de doigté le mécontentement vis-à-vis de son Premier ministre", a ajouté M. Samaké.
sd/mrb/mba

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