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Nouvel Horizon N° 4633 du 12/6/2014

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« Les touaregs du Mali ne constituent pas un peuple colonisé », affirme Oumar Mariko
Publié le mardi 17 juin 2014  |  Nouvel Horizon


© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Oumar MARIKO.


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Revendication de l’autonomie des régions du nord par les groupes armés Oumar Mariko « casse » les argumentaires du Mnla : « Les touaregs du Mali ne constituent pas un peuple colonisé », affirme Oumar Mariko.

Au cours de sa conférence de presse consacrée à sa proposition de sortie de crise au Mali, il y a deux semaines, le parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (Sadi) a critiqué le Mouvement National de Libération de l’Azawad (Mnla) dans son projet de révendication de l’autonomie des régions nord du Mali.
Le Secrétaire général du parti Sadi, Dr. Oumar Mariko s’est appuyé sur des arguments de droit, d’histoire et de culture pour mettre à nu les prétentions du Mnla.
Dans ses propos, Oumar Mariko a déclaré que la revendication d’autodétermination faite à cor et à cri par le Mnla n’a aucun fondement.

Dr. Mariko s’explique en soutenant que le droit des peuples à l’autodétermination est reconnu et consacré par le droit international. Mais, précise t-il, ce droit est accordé exclusivement aux peuples soumis à la subjugation, à la domination ou à l’exploitation étrangères.
A ses dires, le droit à l’autodétermination a un caractère résolument collectif et est refusé aux individus. Ce qui, en conséquence, souligne le secrétaire général du parti Sadi, pose le problème de la crédibilité du Mnla qui n’a aucune légitimité historique, ni base sociale populaire, encore moins une identité collective nationale sociale et culturelle.

Le conférencier souligne avec force que l’Azawad n’est pas un territoire consacré sur le plan historique, ni même confirmé comme appellation locale d’un terroir géographique. “Il n‘est donc pas un territoire colonial soumis à la soubjugation, à la domination ou à l’exploitation étrangère. Jamais dans notre histoire, la zone n’a connu l’existence d’un territoire colonial avec un statut séparé et distinct de celui du territoire de l’État qui l’administre.

Elle n’est donc pas et n’a jamais été sous occupation étrangère (militaire ou administrative). Les touaregs du Mali ne constituent pas un peuple colonisé par une puissance étrangère qui serait le Mali”, a affirmé le parti Sadi dans sa déclaration de sortie de crise.

Le parti Sadi soutient également que le Mali a toujours reconnu l’existence de toutes les composantes de notre peuple et lui a garanti l’existence libre et transparente des droits fondamentaux exigés par la démocratie. “Aucune revendication ne saurait porter sur la remise en cause de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale, mais plutôt sur des problèmes de mal gouvernance.

Aucun regime politique n’a mis en place un traitement notoirement discriminatoire volontairement infligé au prétendu peuple “Azawad” sur les plans politique, juridique, économique, social et culturel”, a déclaré Oumar Mariko. Il renchérit, en ajoutant que la Constitution malienne de 1992, en son Article 25, consacre expressément le principe de l’indépendance, de la souveraineté et de l’individualibité de la République.

Sur le plan du droit international, le parti Sadi prône le respect du principe fondamental de l’intégrité territoriale du Mali et s’oppose farouchement à toute idée de sécession qui octroierait au Mnla un quelconque statut juridique particulier. “Parce que, précise le Sadi, selon la déclaration de 1970 de la Commission des droits de l’Homme de l’Onu, acquiter une quelconque sécession équivaudrait à une action qui consisterait à démembrer totalement ou partiellement le territoire national et fragiliserait dangereusement l’unité politique de tout État souverain et indépendant”.

“Or, dès lors qu’un pays accède à l’indépendance, son intégrité, sa souveraineté et son unité sont juridiquement protégés au plan international, parce qu’il est impossible juridiquement d’octroyer l’indépendance dans un espace clos, inviolable et intangible”, a ajouté le parti Sadi.
Modibo KONÉ

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