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Fraude fiscale France/Afrique: l’homme d’affaires Michel Tomi en garde à vue
Publié le mercredi 18 juin 2014  |  AFP


© Autre presse par DR
L`homme d`affaire Michel Tomi, dans son bureau gabonais d`une société de course hippiques en 2002.


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L’homme d’affaires Michel Tomi, figure de l’industrie du jeu en Afrique, a été interpellé mercredi à Paris et placé en garde à vue dans une enquête pour fraude fiscale entre l’Afrique et la France, a-t-on appris de source judiciaire. "D’autres arrestations visant son entourage sont actuellement en cours", a précisé une source proche de l’enquête, confirmant une information de L’Express. Michel Tomi a de nombreux intérêts sur le continent africain, notamment dans les jeux.

Selon une source proche du dossier, la police avait été alertée par des éléments laissant penser que des proches de Michel Tomi avaient un train de vie largement supérieur à leurs revenus supposés. En juillet, le parquet de Paris avait ouvert une information judiciaire contre X pour blanchiment en bande organisée de fraude fiscale, abus de biens sociaux, fraude en écriture privée, ainsi que pour recel et complicité de ces délits.

Interrogé fin mars par l’AFP, l’avocat de l’homme d’affaires, Lionel Moroni, avait indiqué que ses "activités professionnelles" se situaient "uniquement en Afrique". "Je ne vois pas pourquoi il investirait de l’argent en France, qu’il viendrait y blanchir de l’argent alors qu’il n’y a plus eu aucun intérêt", avait-il ajouté.

Entre fin mars et début avril, à la demande des juges d’instruction, le parquet avait étendu l’enquête à des faits de corruption d’agent public étranger, selon une source judiciaire. Le journal Le Monde avait écrit fin mars que les enquêteurs s’intéresseraient notamment aux relations entre Michel Tomi et l’actuel président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

Me Moroni avait par ailleurs relevé, sans plus de commentaire sur ce point, les "relations d’amitié très sincères" de son client "avec le président malien", nouées bien avant que celui-ci n’entre en fonction. Le gouvernement malien avait dénoncé l’article du Monde, en indiquant avoir saisi des avocats pour étudier "toutes les suites judiciaires possibles".
pta-arb/fff/gf

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