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Le Soir de Bamako N° 4046 du 18/6/2014

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Affaire « conteneur 40 pieds déposé à l’angle de l’EX-COCAN » : Le Maire Abdel Kader Sidibé peine à faire respecter sa décision
Publié le mercredi 18 juin 2014  |  Le Soir de Bamako




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Vous vous rappelez certainement encore de l’affaire dite de “Conteneur 40 pieds” anarchiquement installé à l’angle du bâtiment ex-Cocan… Eh bien ! le “diawando” Oumar Lah continue de défier la République à coups de billets craquants, puisque connu pour être adepte de la philosophie que “l’argent peut tout régler dans ce pays”.

En effet, après s’être vanté à ses voisins immédiats avec l’arrogance et le mépris qu’on lui connaît désormais à l’angle de l’ex-Cocan, le “diawando” Oumar Lah croise, depuis le 31 mai dernier, le fer avec le Maire Abdel Kader Sidibé de la Commune III. Ce dernier l’avait sommé de faire déguerpir son conteneur au plus tard le 31 mai 2014, faute de quoi instruction ferme serait donnée aux agents de la Mairie d’appliquer avec la rigueur qui sied la décision du Maire Kader Sidibé. Mais à la grande surprise de tout le monde, le mastodonte du “diawando” Oumar Lah reste toujours flanqué à l’angle de l’ex-Cocan, causant d’innombrables dégâts en ce début d’hivernage.

Oui !, à chaque pluie tombée désormais sur Bamako son petit lot de désolation fait d’inondation et de perturbation de la circulation au niveau du petit pont jouxtant l’angle de l’ex-Cocan. Les riverains ainsi que les voisins immédiats du “diawando” Oumar Lah en ont ras-le-bol et ne savent plus, à ce jour, à quel saint se vouer. Pourtant, Oumar Lah reconnaît lui-même “être dans l’illégalité” et “avoir constaté les dégâts causes par son installation”. Pour autant, il refuse de déguerpir, et s’était même engagé dans une entreprise périlleuse, à savoir “tenter de soudoyer” ses voisins à coups de billets craquants. Comme quoi, l’homme s’entête toujours à croire que “l’argent peut tout acheter au Mali”. Et pourquoi ne continuerait-il pas à croire à un tel vice, quand l’autorité compétente chargée de sévir s’avère incapable de faire respecter sa propre décision ?

Cette question englobe la source de tous les maux de ce pays. En effet, du sommet de l’État jusqu’au dernier échelon de responsabilité, chacun semble se complaire à parler plutôt qu’à agir. Conséquence : effritement de l’autorité de l’État ; laisser-aller ; gabegie ; corruption ; délinquance financière… anarchie. Dans le cas qui nous concerne, autant l’attitude du “diawando” Oumar Lah est blâmable, autant la légèreté et le laxisme du Maire Abdel Kader Sidibé méritent sanction, si nous étions dans un État sérieux !

En fait, au stade où nous sommes dans cette affaire, la faute incombe plus au Maire Abdel Kader Sidibé qu’au “diawando” Oumar Lah. Place à présent aux Ministres de l’Intérieur et de la Décentralisation de sévir. Faute de quoi, ils auraient eux-mêmes failli. Auquel cas, les maliens doivent désespérer de leur État, car quand l’irresponsabilité s’érige en mode de gestion au sommet, les bonnes pratiques conformes à l’esprit et à la lettre des lois de la République sortent par la fenêtre…
Assane Sy DOLO

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