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Mali: rejet d’une motion de censure contre le gouvernement
Publié le mercredi 18 juin 2014  |  AFP


© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Assemblée Nationale du Mali.


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Les députés maliens réunis mercredi en session
plénière ont examiné la motion de censure contre le gouvernement du Premier
Moussa Mara, qui a été rejetée sans surprise par une large majorité, a
constaté un journaliste de l’AFP.
La motion de censure avait été déposée le 13 juin à l’Assemblée nationale
par le groupe parlementaire Vigilance républicaine et démocratique (VRD,
opposition) qui, selon le député et chef de l’opposition parlementaire
Soumaïla Cissé, entendait réclamer "la démission du gouvernement, avec à sa
tête Moussa Mara", l’estimant "incapable de résoudre les problèmes urgents de
l’heure" au Mali.
Après environ huit heures de débats en présence du Premier ministre, le
texte a été soumis au vote.
Il a été approuvé par 24 députés alors que pour être adopté, il devait
obtenir les deux tiers des 147 députés composant l’Assemblée nationale,
c’est-à-dire 98 députés. "Donc, la motion de censure est rejetée", a déclaré à
la fin du vote le président de l’Assemblée, Issaka Sidibé.
Le Rassemblement pour le Mali (RPM), formation du chef de l’Etat Ibrahim
Boubacar Keïta, dispose d’une majorité absolue au Parlement avec les élus de
partis alliés. L’opposition compte 22 députés. Les 24 voix en faveur de la
motion de censure comprennent donc deux membres de la majorité.
Durant les débats, les opposants ont attaqué le pouvoir sur différents
sujets, notamment la situation de Kidal (extrême nord-est), ville tombée sous
le contrôle de groupes rebelles touareg et arabe en mai après des combats
meurtriers avec l’armée malienne.
Les premiers affrontements avaient éclaté à l’occasion d’une visite du
Premier ministre à la tête d’une forte délégation dans les trois régions du
Nord (Tombouctou, Gao, Kidal).
Le gouvernement malien a régulièrement soutenu que des jihadistes ont
participé aux combats aux côtés des rebelles. Puis Bamako et trois groupes
armés ont signé un cessez-le-feu sous l’égide de l’Union africaine et de l’ONU.
Dans une intervention, Mamadou Gassama Diaby, un député de l’opposition, a
lancé à Moussa Mara: "Vous devez présenter votre démission! (...) C’est votre
voyage à Kidal qui a fait perdre une bonne partie de notre territoire au Mali".
D’autres opposants ont dénoncé les difficultés des Maliens au quotidien:
insécurité, précarité, chômage, cherté de la vie, naufrage de l’éducation
entre autres maux dénoncés dans la motion de censure.
"Je ne démissionnerai pas. Ce pays-là, on va le construire, ça va être
difficile, mais on va le construire quand même", a soutenu Moussa Mara.
sd/cs/gg

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