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Le président mauritanien n’a pas "la prétention" d’être médiateur au Mali
Publié le jeudi 19 juin 2014  |  AFP


© AFP par HABIBOU KOUYATE
Le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président de l’Union africaine (UA) a Bamako
Bamako - Le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président de l’Union africaine (UA) est arrivée dans la capitale malienne dans le cadre des changes avec son homologue malien sur la situation à Kidal.


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AKJOUJT (Mauritanie) - Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a obtenu en mai un cessez-le-feu entre groupes rebelles et armée malienne dans le nord-est du Mali, a affirmé mercredi soir qu’il n’avait pas pour autant "la prétention" d’être médiateur dans ce pays.

"L’action que nous avons eu à mener récemment au Mali est une action ponctuelle qui a visé à obtenir un cessez-le-feu, ce n’est pas un règlement définitif du problème, je n’ai jamais eu la prétention d’être le médiateur dans ce conflit", a déclaré M. Aziz lors d’une conférence de presse à Akjoujt, sa ville natale à 250 km au nord-est de Nouakchott.

"Je n’ai pas non plus la prétention d’avoir réglé définitivement ce problème (malien), c’était une action que j’ai eu à mener en tant que président de l’Union africaine (UA) et en tant que président d’un Etat voisin du Mali intéressé par tout ce qui se passe dans cette région", a-t-il ajouté. Le président mauritanien avait arraché le 23 mai un accord de cessez-le-feu après une brusque reprise de combats meurtriers pendant plusieurs jours entre des groupes armés touareg et arabe contre l’armée malienne à Kidal, ville du nord-est du Mali et bastion de la rébellion.

"J’ai tenu à intervenir pour arrêter ce combat fratricide entre les Maliens eux-mêmes. Ce cessez-le-feu obtenu et signé par les deux parties à Kidal et à Bamako a permis d’arrêter les combats et de sauver certainement des vies humaines", a affirmé le chef de l’Etat mauritanien.

Selon lui, cet accord "ouvre aussi la voie à la reprise du dialogue, ce qui a été fait par la suite", notamment en Algérie, un des pays qui, avec d’autres comme le Maroc ou le Burkina Faso, tentent d’obtenir un accord de paix entre la multitude des groupes armés du nord du Mali et le pouvoir de Bamako.

"Ca ne veut pas dire que le problème est définitivement clos, mais nous ouvrons quand même la voie à un règlement pacifique", a estimé M. Aziz, ajoutant: "Maintenant, pour une solution définitive et durable de ce problème, il va falloir nécessairement que les Maliens eux-mêmes puissent faire l’effort nécessaire à une solution pacifique, à une paix durable".

"Il y a eu plusieurs accords qui n’ont souvent pas pu aboutir par le passé: j’espère que cette fois-ci ils y arriveront vu l’importance de l’enjeu, aussi bien pour le Mali que pour toute la région", a-t-il dit.
stb/cs/hba

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