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L’Indépendant N° 3524 du 18/6/2014

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Coopération Mali-France : L’accord de défense pourrait être signé avant le 14 juillet
Publié le lundi 23 juin 2014  |  L’Indépendant




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Dans l’Hexagone, on estime qu’il n’y a pas de problème entre le Mali et la France. Un accord technique de défense va être signé bientôt entre le Mali et la France à l’occasion de la visite de Jean-Yves Le Drian au Mali. Cette visite pourrait intervenir selon des sources diplomatiques à Paris avant le 14 juillet. Selon les mêmes sources, toutes les procédures ont été achevées par les deux parties. Contrairement aux rumeurs qui ont circulé à Bamako, l’accord ne prévoit pas l’installation d’une base militaire française au Mali. Mais il s’agit plutôt de l’installation permanente des experts militaires français dans les écoles militaires à Koulikoro, à l’école de maintien de la paix de Bamako et des conseillers au niveau de l’Etat-major des armées.

La débâcle de l’armée malienne à Kidal a nourri plusieurs rumeurs faisant croire que le MNLA a bénéficié du soutien de l’armée française. Ce qui a été démenti par plusieurs sources diplomatiques rencontrées à Paris. Certains diplomates ont affirmé qu’il n’y a pas de problème entre Paris et Bamako. Cela s’est manifesté par le plan de relance économique dans lequel l’Hexagone s’est engagé à hauteur de 200 millions d’euros sur 2 milliards annoncés à la conférence de Bruxelles. A Paris, on déclare avec certitude que la France travaille avec les autorités du Mali pour restructurer l’outil de défense et accompagner le processus de paix.
S’agissant de l’accord de défense entre la France et le Mali, notre source affirme qu’il s’agit d’un accord technique de défense. Le retard dans sa signature s’explique par la volonté des autorités du Mali de le faire passer devant la commission de défense de l’assemblée nationale et la démission du ministre Boubèye Maïga. Présentement, tout le processus étant achevé, la signature de l’accord interviendra au cours d’une visite du ministre français de la défense dans notre pays.

Déjà, précise une source, contrairement à ce qui a été annoncé dans les rues de Bamako, l’accord ne prévoit pas l’installation d’une base militaire française au Mali. L’accord prévoit, seulement, la permanence d’une dizaine d’experts militaires au niveau des centres de formation des militaires à Koulikoro, à l’école de maintien de la paix et à l’état-major général des armées du Mali. Au niveau de l’état-major général des armées, la tâche des experts consistera à assister techniquement les officiers supérieurs maliens à restructurer la chaine de commandement. Toute chose qui va permettre à notre armée nationale d’éviter les erreurs qui ont conduit à sa débâcle en 2012 et récemment le 17 mai à Kidal.

Vers la fermeture de la base de Serval à Senou
Le conseil de sécurité de l’ONU va prolonger dans les prochains jours le mandat de la MINUSMA au Mali. Le nouveau texte renforce la MINUSMA en faisant recours aux forces françaises en cas d’attaque contre les forces onusiennes. Dans l’hexagone, plusieurs sources avancent que la présence française dans notre pays va se réduire. Cela se matérialisera par la fermeture de la base de serval à Senou et la concentration des militaires de la force serval à Gao.
Eviter un vide sécuritaire dans la région

Une source diplomatique rencontrée à Paris salue le rôle joué par l’Algérie pour aboutir à une plateforme de négociation. Cette source affirme que la France et l’ensemble de la communauté internationale vont accompagner ce processus. Les négociations inclusives vont traiter les questions comme l’organisation territoriale des régions du nord, le statut des combattants, le cantonnement et le désarmement comme prévu dans l’accord préliminaire de Ouagadougou. »

Ce sera un processus long et laborieux. Mais, il faut faire en sorte que le vide sécuritaire ne s’installe pas dans la région « , a dit un autre diplomate. Répondant à notre question sur le retard accusé dans la mise en place d’une commission d’enquête internationale sur la violation des droits humains, le diplomate dit : » c’est au gouvernement du Mali de faire la demande « .
Moussa SIDIBE
Envoyé spécial à Paris

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