Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage

 Autres articles


Comment

Politique

Procès pour troubles graves à l’ordre public : Hamadoun Amion Guindo et autres écopent de six mois de prison avec sursis
Publié le mercredi 29 aout 2012  |  Le Républicain


Meeting
© aBamako.com par as
Meeting de protestation de la Coordination des Organisations Patriotiques du Mali (COPAM)
Samedi 7 juillet 2012. Bamako. Stade Mamadou Konate. Meeting de dénonciation de l`attitude de la CEDEAO dans la gestion de la crise malienne. Hamadoun Amion Guindo, president de la COPAM


 Vos outils




Le verdict tant attendu est finalement tombé. Hamadoun Amion Guindo, Younouss Hamèye Dicko et Rokhia Sanogo de la Copam ; Boubacar Boré, Yacouba Niaré et Mamadou Sangaré, de ‘’Yéréwolo ton’’, ont tous été condamnés à six mois d’emprisonnement avec sursis par le Tribunal de Première Instance de la Commune III du District de Bamako. C’était hier 28 août 2012.


Bakary Boré, président association Yerè Woloton
Si les premiers ont été condamnés pour complicité de troubles graves à l’ordre public, les seconds par contre l’ont été en tant qu’auteurs, ayant pris une part active à la commission de l’infraction.

Les avocats des premiers, pour leur part, estiment que cette condamnation est plus que lourde. Pour Me Moussa Keïta, ni les débats, ni l’enquête n’ont démontré d’actes de complicité à leur égard. Ils comptent, après concertation, exercer les recours appropriés contre cette décision.

On se rappelle que Hamadoun Amion Guindo, Younouss Hamèye Dicko et Rokhia Sanogo ont été les initiateurs de la convention nationale des 21 et 22 Mai 2012 qui a dégénéré et a abouti à l’agression physique du Président de la république Dioncounda Traoré. Le Ministère public avait demandé leur condamnation et les avocats de la défense ont estimé qu’il serait mieux de les relaxer purement et simplement, afin d’aller à l’apaisement, situation politico sociale oblige.

Le président du Tribunal ne les a pas suivis. Et tous ont été condamnés à six mois d’emprisonnement avec sursis.

La COPAM, tout comme l’association Yèrèwolo Ton, a fait couler beaucoup d’encre et de salive, après les manifestations du 21 mai qui ont conduit à l’agression du président Dioncounda Traoré, dans ses bureaux du palais de Koulouba. A l’appel de la COPAM, pour la tenue d’une convention nationale qui n’avait pas été convoquée par les autorités de la transition, plusieurs manifestants incontrôlés voulant exiger le départ du président par intérim, ont décidé de marcher sur Koulouba. La suite est connue.

Une enquête a été ouverte pour troubles à l’ordre public. Mais le ministre de la Justice garde des sceaux, prenant la mesure de la gravité de la situation, fit ouvrir un dossier pour tentative d’assassinat, complicité de tentative d’assassinat et non assistance à personne en danger. Le procès qui s’est tenu hier 28 août au Tribunal de première instance de la Commune III concerne, bien entendu, le dossier de « troubles graves à l’ordre public ».

C’est donc le procès opposant le Ministère public aux responsables de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam), accusés d’avoir commis des troubles graves à l’ordre public, qui vient de connaitre son dénouement.

Binta Gadiaga



Verdict du procès des responsables de Yèrèwolo-Ton

Boubacar Boré et ses deux complices condamnés à 6 mois d’emprisonnement avec sursis

Le verdict est enfin tombé hier mardi dans le procès contre les auteurs de troubles graves à l’ordre public. Ils ont été condamnés à 6 mois d’emprisonnement avec sursis par le Tribunal Correctionnel de la Commune III du District de Bamako.

L’affaire remonte au 21 mai 2012 lors d’un soulèvement populaire contre la légitimité du le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, qui a dégénéré à son agression jusque dans ses bureaux à Koulouba. Les trois leaders de l’association « Yèrèwolo – Ton » (les fils dignes en langue Bambara), Boubacar Boré, Yacouba Niaré et Mamadou Sangaré ont été reconnus coupables. Ils avaient été accusés pour avoir semé des troubles à l’ordre public le 14 août dernier devant le même Tribunal. Le verdict tant attendu est finalement tombé ce mardi 28 août 2012 sur une condamnation à 6 mois d’emprisonnement avec sursis au lieu de six mois d’emprisonnement ferme comme réclamé par le procureur de la République du tribunal correctionnel de la Commune III. Les troubles graves à l’ordre public ont obstrué presque toutes les voies publiques de Bamako par des attroupements illicites, barricades, allumages ou entretien de feu dans le but d’entraver ou d’empêcher la circulation des personnes ce jour-ci. Cette manifestation a été poursuivie jusqu’au palais présidentiel, entraînant ainsi l’agression de Dioncounda Traoré, président de la République par intérim.

Moussa Dagnoko

LIENS PROMOTIONNELS


 Commentaires