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Le Républicain N° 4888 du 27/6/2014

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Hamed Ghaly Ag Wadoussène : Le fils d’un ancien député
Publié le vendredi 27 juin 2014  |  Le Républicain


© Autre presse par DR
Wadousene après son arrestation


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Après son évasion avec vingtaine de prisonnier de la maison centrale d’arrêt de Bamako, il y a seulement quelques jours, l’arrestation avant-hier du terroriste Hamed Ghaly Waddoussène à l’immeuble Badjélika d’Hamdalaye après les échanges de tirs ayant occasionné la mort de sa compagne, Djana Walet Faraoua dit « Rose » a vite fait le tour de la capitale comme une traînée de poudre.
Evasion à la maison centrale d’arrêt de Bamako : Mohamed Ali Ag Wadoussene Joue son va-tout

Le Djihadiste est le fils de Waddoussène Ag Simitala, un député Cnid, de1992 à 1997. Sa mère, Assy Wallet Iba est une dirigeante du MNLA, une principale organisatrice des manifestants anti-gouvernements à Kidal, contre le Premier ministre Oumar Tatam Ly en novembre 2013, et contre les ministres le 16 mai dernier.

Les deux frères Hamed Ghaly Ag Waddoussene et son frère Abou Haroun Rissa Ag Cherif AG WAdoussene, sont les deux enfants de la dame, Assy Wallet Iba, qui ont opéré le rapt des ingénieurs français à Hombori, avant d’être arrêtés deux semaines plus tard. Les deux frères qui étaient détenus à la Maison centrale d’arrêt de Bamako, se sont également évadés le 16 juin dernier. Si Hamed Ghaly a été repris, son frère quant à lui, serait encore dans la nature.Notre reporter s’est rendu à l’immeuble Badjélika, pour rencontrer les locataires dudit immeuble.

Comment après s’être évadé de la prison par effraction, le 16 juin dernier, le Djihadiste Hamed Ghaly Ag Wadoussène a-t-il pu se fondre dans la population de Bamako, jusqu’à son arrestation le 25 juin par une unité spéciale de la Gendarmerie nationale et les services de la Sécurité d’Etat? Son arrestation dans les locaux de l’immeuble Badjélika donne-t-elle une piste pour ses fréquentations pendant son éphémère séjour en dehors de la maison carcérale ? Nous nous sommes rendus à l’immeuble en question, situé à Hamdallaye ACI 2000.

Selon des personnes rencontrées sur les lieux, Mohamed Ghaly Ag Wadoussène, n’a pas passé une seule nuit dans les locaux de l’immeuble. Dans la cour de l’immeuble Badjélika, lorsque après nous être présenté, nous avons prononcé le nom de Wadoussène, devant les locataires du lieu, les réactions ne se sont pas faires attendre. Hostile à ce nom, un homme a vite fait de nous renvoyer à la Gendarmerie pour des informations le concernant. «Si vous avez besoin des renseignements à sujet vous devez vous rendre à gendarmerie. Nous n’avons aucune information à vous fournir », a dit ce locataire de l’immeuble, s’éloignant vite de nous, malgré les tentatives de le rassurer. Sans succès.

Un autre habitant de l’immeuble, qui enfourchait sa moto Jakarta nous a montré du doigt la chambre au premier étage du bâtiment, dans laquelle le Djihadiste a été trouvé. A l’en croire, « Mohamed Ali Ag Wadoussène n’avait jamais mis ses pieds dans cette cour précédemment, en dehors de la nuit de son arrestation ». Pour lui, le présumé terroriste Wadoussène n’a pas dépassé 2 ou 3 heures environ entre les quatre murs du bâtiment dans la nuit où son arrestation a eu lieu. « Il y a des jeunes étudiants Kidalois touareg et tamashek qui abritent la chambre depuis quelques années, où a eu lieu les événements.

Il était venu chez ces jeunes cette nuit » nous a-t-il confié. Pour une femme rencontrée là, « cette nuit un de mes garçons a été effrayé par la présence des hommes armés dans la cour, lorsqu’il était sorti pour uriner. Quand j’ai voulu sortir ma tête pour vérifier ce qui se passe dans la cour, un homme en uniforme ma rassurée qu’ils ne sont pas venus nous traquer, mais qu’ils cherchent quelqu’un de dangereux dans cette maison. Il nous a demandée de garder le sans froids de rester dans la chambre tranquillement », nous a dit la dame d’un certain âge, assise sur une chaise devant sa porte.

Moussa Dagnoko
B. Daou

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