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La Minusma dotée d’un mandat plus robuste : Fin de recréation pour les casques bleus
Publié le mardi 1 juillet 2014  |  Le Tjikan


© Autre presse par DR
Le Commandant de la Force de la MINUSMA inspecte les stagiaires démineurs de la Mission à Kati
Bamako, le 7 mai. Hier, le Commandant de la Force de la MINUSMA, le Général Jean Bosco Kazura, et une partie de son état-major, se sont rendus à Kati, au nord-ouest de Bamako, pour y assister aux exercices pratiques de fin de formation des techniciens des équipes de neutralisation des explosifs et munitions.


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Le moins que l’on puisse dire, c’est que la recréation est terminée pour les casques bleus de la Minusma. La diplomatie malienne vient de marquer un gros point en engrangeant un mandat plus robuste pour la MINUSMA. Avec ce nouveau mandat, les casques bleus sur le terrain seront déployés au-delà des villes et grandes agglomérations, Mais aussi, auront des patrouilles mixtes avec les Forces Armées Maliennes (FAMa).

Longtemps critiquée pour son peu d’implication aux côtés des Forces Armées Maliennes (FAMa), la diplomatie malienne, sous l’impulsion du dynamique ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop vient de marquer des points. En défendant avec brio, les points mis sur la table par le Mali dans le cadre du renouvèlement du Mandat de la MINUSMA.

En effet, pour rappel, le conseil de sécurité des Nations-unies vient d’adopter la résolution 2164 qui remplacera la résolution 2100 concernant le Mali.
Invité du journal télévisé de l’ORTM samedi dernier, le ministre Abdoulaye Diop est revenu en long et en large sur ce nouveau mandat de la Minusma.
D’entrée de jeu, il a indiqué que la communauté internationale manifeste ainsi son soutien continu au Mali dans le cadre de la crise que notre pays a traversée. Mais aussi, les difficultés que le pays continue à consentir dans ce sens.
Selon lui, la communauté internationale, par l’adoption de cette résolution, prouve qu’elle est aux côtés du Mali.

Aussi, dans le cadre des négociations de ce nouveau mandat, le Mali n’étant pas membre du conseil de sécurité des Nations-Unies avait mis un certain nombre de propositions sur la table. Et dont l’essentiel a été retenue dans le cadre du renouvellement de ce mandat de la MINUSMA.

« La communauté internationale a réaffirmé son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Mali et à l’unicité de l’Etat malien qui est un principe cardinal. Cela nous conforte dans le sens que la communauté internationale va continuer sa mission. », a laissé entendre le ministre Diop.
Qui poursuit que la mission de la MINUSMA est d’abord une mission de stabilisation, mais aussi une mission qui doit aider le gouvernement à assoir son autorité sur l’ensemble de son territoire national.

Un nouveau mandat qui sonne la fin de la recréation

Ce nouveau mandat prend en charge plusieurs doléances faites par les plus hautes autorités maliennes. Il est plus robuste que le mandat précédent qui avait fait que la Minusma était sujet à toutes sortes de critiques de la part des populations. Car certains n’hésitaient pas à se demander l’utilité même de cette force onusienne au Mali. Souvent taxée de passivité et d’indifférence sur le sort du Mali.

Comme ce fut le cas lors du callaissage des véhicules de certains ministres à Kidal, l’occupation de l’aéroport de Kidal par les sympathisants du MNLA pour empêcher l’avion de l’ex PM, Oumar Tatam Ly d’atterrir. Mais aussi, la récente visite de l’actuel PM Moussa Mara à Kidal où le comportement de la Minusma a été très troublant. Jugé comme étant le paroxysme de l’indifférence.
Pour le ministre Abdoulaye Diop, les attentes des Maliens étaient nombreuses par rapport au mandat de la Minusma.

Mais ce qu’il faut retenir selon lui, c’est ce mandat qui est fait dans le cadre du chapitre 7, qui est un des mandats les plus forts au niveau des Nations-unies.
A l’en croire, le Mali avait demandé que la mission sur le terrain soit déployée au-delà des villes et grandes agglomérations parce que les forces en présence sont essentiellement statiques.

« Nous avons voulu qu’elles soient déployées en dehors de ces grandes agglomérations, qu’elles soient beaucoup plus mobiles, mieux équipées parce qu’aujourd’hui, la menace vient essentiellement des zones non urbaines que les forces hostiles utilisent pour se préparer afin de venir attaquer les villes. », a-t-il signalé.

Avant d’ajouter que dans « le cadre du nouveau mandat, nous avons souhaité qu’il y ait des patrouilles mixtes avec les forces armées maliennes et la Minusma pour pouvoir mieux prendre en charge ce type de menace. ».
Aussi, au-delà de la question de renforcement du mandat, il a été demandé que la Minusma soit dotée des moyens logistiques, financiers et humains qui ont été promis car les moyens promis à la mission sont en deçà de 40%, pour les moyens humains, ils tournent autour des 90%.

Selon lui, il est important que la Minusma puisse disposer de moyens aériens, des hélicoptères de combats et avions de surveillance pour survoler la zone afin de faire son maillage complet de cette zone et prendre en compte les groupes armés liés aux terroristes et narcotrafiquants, qui ne sont pas dans le cadre des accords.

Georges Diarra

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