Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Indépendant N° 3534 du 2/7/2014

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Du nouveau dans l’Enquête sur la mutinerie du 30 septembre 2013 : Le sous-lieutenant Madou Oulé Dembélé, l’adjudant Aly Mahamane Touré, le caporal Seyba Lamine Sangaré et l’adjudant Hamedy Sissoko inculpés d’assassinat et de complicité d’assassinat «
Publié le mercredi 2 juillet 2014  |  L’Indépendant


© AP par DR
Mali: Le capitaine Sanogo à la tȇte d`un putsch
Jeudi 22 mars 2012.Mali. Le capitaine Sanogo dans son quartier général après sa prise du pouvoir


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’enquête sur la mutinerie du 30 septembre 2013, conduite par le juge d’instruction Yaya Karembé, se poursuit au pôle économique avec de nouvelles inculpations. En effet, quatre militaires proches de l’ex- junte putschiste, tous des sous -officiers, ont été placés sous mandat de dépôt. Il s’agit du sous-lieutenant Madou Oulé Dembélé, l’adjudant Aly Mahamane Touré, le caporal Seyba Lamine Sangaré et l’adjudant Hamedy Sissoko. Ils sont accusés d’ » assassinat et complicité d’assassinat « . Ce sont les premières inculpations pour ce motif depuis l’ouverture de ce dossier.

On se rappelle que lors de la mutinerie du 30 septembre 2013, dirigée contre l’auteur principal du coup d’Etat du 22 mars 2012, le capitaine Amadou Haya Sanogo parachuté général d’armée, plusieurs militaires avaient été portés disparus avant que des corps sans vie de porteurs d’uniforme ne soient découverts en divers endroits de Bamako, sur la route de Ségou ou encore à Kati et ses environs. Le 1er mars 2014, un corps décrit comme étant celui du colonel Youssouf Traoré, a été découvert dans un puits à Malibougou, à proximité de Kati, dans une villa qui appartiendrait à Amadou Haya Sanogo. Le 23 février précédent à Bemasso, à moins de 10 km de la ville garnison, cinq corps de bérets verts avaient été exhumés de deux fosses communes. Ces six corps seraient ceux de militaires disparus à la suite de la sanglante mutinerie de Kati du 30 septembre 2013.

En effet, c’est après des auditions et témoignages des proches des victimes, des militaires proches de la junte et d’ex-mutins du 30 septembre 2013, que le juge Yaya Karembé a pu remonter aux quatre sous-officiers placés sous mandat de dépôt.

Signalons qu’avant l’inculpation du sous-lieutenant Madou Oulé Dembélé, de l’adjudant Aly Mahamane Touré, du caporal Seyba Lamine Sangaré et de l’adjudant Hamedy Sissoko, c’est d’abord le soldat Moussaba Kéïta qui avait été placé sous mandat de dépôt pour » séquestration, coups et blessures mortelles « .

Il a été formellement identifié comme l’auteur de l’agression, le lundi 30 septembre 2013, du Secrétaire général de l’ex-comité militaire de suivi et de réforme des forces de défense et de sécurité, le Lieutenant-colonel El Habib Diallo. Ce très proche collaborateur de Amadou Haya Sanogo avait été blessé par balles à la jambe avant d’être enlevé, séquestré et soumis à un traitement assimilable à la torture. Il a dû être évacué pour examen médical en Tunisie lorsqu’il fut enfin relâché sous la pression du ministre de la défense de l’époque, Soumeylou Boubèye Maïga.

Le Capitaine Christophe Dembélé et l’Adjudant Chef Fousseni Diarra, ont été eux aussi placés sous mandat de dépôt.

Abdoulaye DIARRA

 Commentaires