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Panier de la ménagère : Attention : les prix des condiments flambent
Publié le jeudi 3 juillet 2014  |  Le Flambeau




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Le mois du Ramadan est un mois durant lequel la Communauté musulmane s’investit davantage pour accomplir son devoir religieux. Ce mois béni est rapidement devenu un mois de business pour certains commerçants des produits de première nécessité. Au marché, le prix des condiments connaissent actuellement une ascension fulgurante. Et pourtant, le gouvernement avait pris des précautions pour éviter cela. Alors, pourquoi cette surenchère?

Marche_bamakoAussitôt ce mois de bénis entamée, la cherté s’installe dans les marchés de Bamako. Les prix de certains produits comme la pomme de terre, l’ognon, la viande, le lait, le mil, pour ne citer que ceux-ci, ne cessent de flamber. Face à cette situation, les ménagères ne cessent d’exprimer leur ras-le-bol. En plus de la cherté de la vie, maintenant c’est un autre problème qui se pointer en ce début du mois de Ramadan. Alors qu’en ce mois, les dépenses quotidiennes triplent, car les besoin alimentaires vont crescendo.

En effet, nous constatons que le prix de la pomme de terre qui était d’abord à 300 FCfa ou 350FCfa est passé à 500FCfa ; celui de l’ognon qui était à 275 ou à 350 FCfa est aujourd’hui à 500FCfa et le kilo de la viande (avec os) qui était à 2100 FCfa pique à 2200 FCfa et le kilo de la viande (sans os) qui était à 2400FCfa est passé à 2500 FCfa. Ce constat est pareil pour les autres condiments. Quel est donc l’impact de récente visite du Premier ministre Moussa Mara en 3ème région (Sikasso) ? Laquelle est réputé comme la première région agricole du Mali. Lors de cette tournée, le Premier ministre a rendu dans certains cercles comme Koutiala, Yorosso. Sikasso, il a visité l’usine de conservation des produits agricoles comme la pomme de terre, l’oignon, la mangue …

Visite au cours de la quelle il a discuté avec les producteurs de la réduction des prix des denrées alimentaires. Mais, voilà que ces producteurs n’ont pas tenu parole. Et à Bamako, malgré les dispositions prise par le gouvernement, c’est la surenchère qui a élu domicile. Pour ce faire, les syndicats des consommateurs doivent se réveiller pour défendre leur cause. Car, risque que le panier de ménagère de vide davantage de jour en jour.

Hawa HAÏDARA, Stagiaire

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