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Le Républicain N° 4893 du 4/7/2014

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Moussa Mara à Koutiala : : «La situation du nord ne nécessite plus le déploiement massif des militaires… »
Publié le lundi 7 juillet 2014  |  Le Républicain




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Lors de sa tournée à Sikasso dans la troisième région du Mali, le premier ministre Moussa Mara a échangé avec la population et les medias de Koutiala sur la situation du pays. Ainsi, plusieurs questions ont été abordées durant cette rencontre à savoir : la gestion des fonds de Bruxelles, la situation avec le FMI et les perspectives pour l’armée. «Nous pensons que c’est une obligation pour le gouvernement d’informer le peuple sur ses actions», a précisé le Premier Ministre. Lisez !

La gestion des fonds de Bruxelles

Les autorités de la transition ont demandé une aide financière à Bruxelles pour une sortie de crise. Les partenaires ont donné plus de 2.000 milliards et elles ont demandé à ce qu’il y ait une rencontre chaque trimestre pour faire le suivi de cette donation. La première rencontre a eu lieu au Mali en septembre, la deuxième à Bruxelles au mois de janvier et la troisième rencontre s’est passée au Mali au mois de Mai. Nous avons constaté dans les documents qu’une partie du financement a été débloqué soit 1.000 milliards. Mais quand nous essayons de regarder les documents on se rend compte que la donation de Bruxelles a été utilisé à plusieurs niveaux dont certains ne concernent pas le Mali.

Le trésor malien a reçu un tiers du financement soit 300 milliards à peu près. On a n’accuse personne, mais au cours du mois de Mai passé, on a demandé aux partenaires de nous donner des explications concernant l’utilisation du reste de la somme débloquée par les donateurs. Pour que nous aussi, nous puissions informer les maliens sur l’utilisation des fonds. Aussi, nous souhaitons avoir toutes ces informations pour mieux expliquer les choses lors de la rencontre avec les donateurs à Paris qui est prévue en septembre prochain. Mais jusqu’à présent nous ne sommes pas parvenus à trouver une information précise mais nous travaillons sur cet aspect avec les partenaires.
La situation avec le FMI

Le Mali collabore avec le FMI il y a de cela trente ans. Dans une collaboration, il arrive des fois à ce qu’il y ait une incompréhension entre les collaborateurs. On se demande sur les choses et on s’informe aussi. Actuellement, ce qui existe entre le Mali et le FMI est tout à fait normal. Le FMI a demandé des explications sur l’achat de l’avion et quelles sont les procédures de son achat. Nous avons donné toutes ces informations sur l’avion lors de du déplacement du ministre des finances. Ensuite, on a demandé au FMI de voir s’il y a des imperfections sur le code de marché public et que nous sommes prêts à les corrigé. Mais nous pensons que tout s’est passé selon la loi malienne. Apres cela le FMI nous a précisé qu’il reviendra au mois de septembre afin de trouver un terrain d’entente.

Qui va permettre l’octroi des aides du mois de juin et de Septembre. Concernant l’ancien avion, le Boeing 427, il n’y a aucun document qui atteste que le Mali a acheté cet avion. De plus, il y a beaucoup de choses sur le Boeing qui ne sont pas en norme. C’est pour cette raison que nous avons pris la décision de faire l’achat d’un nouvel avion. On s’est endetté au niveau de la BDM pour quatre ans, afin d’acheter l’avion, l’argent ne vient pas du trésor mais plutôt de la banque.

Les perspectives pour l’armée

Actuellement, nous avons besoins des hélicoptères de combats qui sont adaptés au nord du Mali. S’il y avait ces hélicoptères, on n’allait pas s’assoir pour discuter sur plusieurs choses. La situation du nord ne nécessite plus le déploiement massif des militaires mais elle nécessite des hélicoptères d’attaque, de transport, des renseignements et une force spéciale.

Il y aura d’autres armements aussi dans le cadre de la restructuration de l’armée. Aussi de former des soldats pour qu’ils soient bien aguerris. La situation du nord n’est pas une question de troupes. Si tu déploies 2.000 ou 3.000 hommes sur le champ de bataille et qu’ils ne sont pas en mesure de se battre cela ne sert à rien. Il faut qu’on essaye d’avoir des militaires bien formés, bien aguerris dans le combat et qui sont capables de se battre.
Kamenev, source Radio Nieta

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