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Le MNLA accuse le gouvernement de "miser sur une guerre ethnique"
Publié le mercredi 9 juillet 2014  |  Anadolu Agency


© Autre presse par DR
Mossa Ag Attaher, le porte-parole du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).


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Le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) a accusé le gouvernement de "banditisme", lui reprochant le fait de "miser sur une guerre ethnique", afin d'en sous-tirer "une vaine victoire ", selon un communiqué publié mardi sur son site.
Dans ce sens, le mouvement rebelle a indiqué que « depuis deux semaines les forces armée maliennes épaulées par des milices ethniques dont des narcotrafiquants bien connus, procèdent à des arrestations arbitraires, des enlèvements et des exécutions sur des populations civiles de l’Azawad ».

« Des biens de la population, dont des téléphones et des motos, ont été récemment spoliés et des boutiques et des commerces ont été saccagés, à Tarinkt, dans le cercle de Bourem (région de Gao). D’autant plus que « des milices pro-gouvernementales ont menacé de mort toute personne qui ne se soumettrait pas à leurs ordres », précise le communiqué.

Le MNLA ajoute de surcroît que « pendant les dernières 72 heures les milices constituées de personnes réputées pour leur violences et crimes, accompagnées des forces armées maliennes, effectuent des mouvements de troupes à Adanane nakafar, zone d'Anefis et aussi du côté de Djebock, à moins de 50 Km de ses positions (à Kidal, ndlr)».

De tels agissements donnent à lire, selon le communiqué, que le gouvernement central de Bamako « mise désormais sur une guerre ethnique, en activant des milices ethniques dans l’espoir d’en sous tirer une vaine victoire, mettant en péril le cessez le feu signé à Kidal après les événements du 21 Mai 2014». Date, de l'atatque menée par l'armée à Kidal pour récupérer le gouvernorat et autres points stratégiques qu’elle occupait avant la visite du Premier ministre. Une opération qui s’est soldée par une dramatique défaite avec « une cinquantaine de morts et 48 blessés » du côté de l’armée, selon l’ex-ministre de la défense.

"Les mouvements signataires du cessez-le-feu (le MNLA : Mouvement national de libération de L'Azawad, le HCUA : Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad et le MAA : Mouvement arabe de l'Azawad, ndlr), tout en réaffirmant leur détermination à respecter leurs engagements, prennent à témoin le Président en exerce de l’UA, le médiateur de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest), la MINUSMA (Mission multidimensionnele intégrée pour la stabilisation du Mali) et la force SERVAL (opération militaire française) de tous les dangers de recrudescence de la violence si un terme n’est pas mis immédiatement à ces agissements", alerte le communiqué.

Aucune réaction n’a par ailleurs été enregistrée du côté du gouvernement par rapport à la position du MNLA, jusqu’à mardi 17h.55 GMT.

A noter que ce communiqué intervient peu après les violents affrontements ayant opposés la semaine dernière des rebelles du mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) et des éléments du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), à Tanbankort, village situé au Nord de Kidal. Tout au plus, le Nord malien connaît ces derniers jours un regain de violences progressif et l’opposition exige une participation active au dialogue que compte entreprendre le gouvernement avec les rebelles concernant le désarmement et le rétablissement de la paix.
AA/ Desk/ MA

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