Nord mali : La Coalition pour le Mali est en contact avec le MNLA #aBamako

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Nord mali : La Coalition pour le Mali est en contact avec le MNLA

Publié le vendredi 31 aout 2012 | Koaci

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Le MNLA sur ses positions du nord.
11 avril 2012.Tombouctou,Mali.Une incursion sur les terres du Mouvement National pour la Libération de l` Azawad

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Nord Mali/Niafounké: Des affrontements ont éclaté entre la population et les rebelles du MNLA

ORTM - 16/8/2012

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CRISE AU NORD DU MALI

Après avoir effectué une mission dans les trois régions du nord Mali, la Coalition pour le Mali (regroupement d`organisations, de partis et de personnalités indépendantes) s’est convaincue que le dialogue est désormais possible ave les rebelles du nord, notamment les membres du Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), ceux d’Ansar Dine du Jihadiste Iyad Ag Ghaly et du Mouvement pour l’unicité du Jihadiste en Afrique de l’Ouest (MUJAO).
La Coalition pour le Mali qui se veut apolitique, créée en mai 2012, a tiré des enseignements de la mission de ses émissaires qu’elle a envoyés dans les 3 régions du nord du pays du 17 au 24 août. Il ne s’agissait pas d’une mission de négociation ou de médiation, a précisé le premier vice président de la Coalition pour le Mali, Tiebilé Dramé, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée. Si la Coalition pour le Mali n’a pas été mandatée par le gouvernement encore moins par le président de la République, elle a cependant pris soins de les informer avant d’entreprendre sa mission au nord. L`idée était de se rendre au nord, de démontrer qu`il était possible d`aller à Kidal, à Tombouctou et à Gao, de prendre contact avec les représentants des populations. Il s’agissait surtout de connaitre l’état d’esprit des occupants en engageant un début de dialogue avec eux. A Tombouctou, la Coalition pour le Mali a eu comme interlocuteur un émissaire d’Ansar Dine, tandis qu’à Gao, ce sont deux responsables du MUJAO qu’ils ont rencontrés.

Tous les acteurs maliens convergent à admettre que les solutions de la crise malienne doivent rester dans les mains des Maliens. Le mirage d’une hypothétique intervention militaire, ou d’une médiation portée par d’autres mains, partenaires soient elles, s’amenuise. Du coup, l’attitude d’attentistes et de spectateurs n’est plus permise. Ce coup de menton du premier vice président de la Coalition pour le Mali, Tiebilé Dramé en dit long sur Rfi ce 30 août: « nous ne pouvons pas montrer de l’indifférence à la situation de notre pays, croiser les bras en attendant, je ne sais quelle action venant de je ne sais où ». Pour lui, il faut explorer toutes les voix de dialogue possible, si c’est cela qui permettra de recouvrer l’intégrité du territoire.

La coalition pour le Mali est déjà en contact avec le Mouvement national de libération de l`Azawad et cherche à les amener au dialogue. Mais les responsables de la Coalition affirment jouer un rôle, pas plus que d’éclaireur. « C’est au gouvernement du Mali, c’est au président de la République du Mali de prendre les dispositions qui s’imposent pour éventuellement continuer, amplifier l’action de la Coalition », a affirmé le premier vice président. La Coalition qui a rendu public, mardi un rapport, suite à sa mission au nord Mali a exhorté le gouvernement à prendre le relais, sans délai, et à parler également aux mouvements de résistance d’autodéfense comme le Mouvement patriotique malien Ganda-koy, et les autres.

Ib,

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