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Fin de Serval au Mali, remplacée par l’opération "Barkhane" au Sahel contre le terrorisme (Le Drian)
Publié le dimanche 13 juillet 2014  |  AFP


© Autre presse par DR
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian


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L'opération française Serval au Mali est "terminée" et a "rempli sa mission" et elle sera remplacée "dans les jours qui viennent" par l'opération "Barkhane" pour lutter contre le terrorisme dans l'ensemble du Sahel, avec "3.000 militaires en tout", a annoncé dimanche le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

"Le président de la République a souhaité qu'il y ait une réorganisation de
nos forces dans la zone" du Sahel, avec "l'opération Barkhane" (du nom d'une
dune de la forme d'un croissant allongé dans le sens du vent) dont "l'objectif
est essentiellement du contre-terrorisme" dans toute la région, a-t-il déclaré
lors de l'émission "Le Grand Rendez-vous" Europe 1-Le Monde-iTélé.
Lancée le 11 janvier 2013 pour stopper la progression des islamistes armés
et soutenir les troupes maliennes, l'opération Serval est "terminée de fait",
a-t-il dit. "L'opération contre le terrorisme a été menée à bien, avec une
grande efficacité", avec "beaucoup d'élimination" de terroristes "et beaucoup
de stocks d'armes repris", selon M. Le Drian.

"Maintenant il y a le souci pour nous et pour les pays de la zone de
veiller à ce qu'il n'y ait pas de recrudescence" du terrorisme car "il y a
toujours des risques majeurs de développement de jihadistes dans la zone qui
va de la Corne d'Afrique à la Guinée-Bissau", a-t-il insisté.

L'opération Barkhane "va se mettre en place dans les jours qui viennent".
"Ca se fait en partenariat avec les cinq pays de la zone sahélo-saharienne, ça
fait à peu près 3.000 militaires en tout" ainsi que "des drones, des
hélicoptères, des avions de chasse" pour avoir "la réactivité nécessaire", a
précisé le ministre de la Défense en soulignant qu'il s'agissait bien d'une
"présence durable".

"Le but, c'est d'empêcher que ce que j'appelle l'autoroute de tous les
trafics ne devienne un lieu de passage permanent, de reconstitution des
groupes jihadistes entre la Libye et l'océan Atlantique, ce qui entraînerait
ensuite des conséquences graves pour notre sécurité. C'est notre sécurité qui
est en jeu !", a-t-il insisté.
frd/jag

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