Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Après Serval au Mali, la France lance au Sahel l’opération "Barkhane" contre le terrorisme
Publié le dimanche 13 juillet 2014  |  AFP


© AFP par PASCAL POCHARD-CASABIANCA
Cérémonie d`hommage à la 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi tué dans les operations le 8 mai 2014 au Mali
Mardi 13 mai 2014. île méditerranéenne française de la corse . Le ministre français de la défense jean-yves le drian assiste à la Cérémonie d`hommage au 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi tué dans les operations le 8 mai 2014 au Mali.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Paris - A la veille du 14 juillet, la France a acté officiellement la fin de l’opération Serval au Mali et son remplacement dans les prochains jours par "Barkhane", une opération plus large et permanente de lutte contre le terrorisme au Sahel, qui mobilisera 3.000 militaires français.

"Le président de la République a souhaité qu’il y ait une réorganisation de nos forces dans la zone" du Sahel, avec "l’opération Barkhane" --du nom d’une dune prenant la forme d’un croissant sous l’effet du vent-- dont "l’objectif est essentiellement du contre-terrorisme" dans toute la région, a déclaré le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lors de l’émission "Le Grand
Rendez-vous" Europe 1-Le Monde-iTélé.

Ce basculement du dispositif militaire au Sahel était dans les tuyaux depuis plusieurs mois mais avait dû être reporté fin mai en raison d’un regain de tension dans le nord du Mali.

Lancée le 11 janvier 2013 pour stopper la progression des islamistes armés et soutenir les troupes maliennes, l’opération Serval (1.700 militaires français, 8 morts en un an et demi) est "terminée de fait", a dit M. Le Drian.

"L’opération contre le terrorisme a été menée à bien, avec une grande efficacité", avec "beaucoup d’élimination" de terroristes "et beaucoup de stocks d’armes repris", selon le ministre. Au total, 200 tonnes d’armements et de munitions ont été saisis, dont 20 tonnes de nitrate d’ammonium, qui sert à fabriquer des engins explosifs, a précisé son entourage.

Dimanche soir, lors de son allocution aux armées à la veille du défilé du 14 juillet, François Hollande, chef des armées, s’est félicité de la mission Serval, "parfaitement accomplie". "Grâce à l’opération Serval qui achève sa tâche, il n’y a plus de sanctuaire pour les groupes terroristes au Mali", a-t-il salué.

-3.000 militaires en permanence au Sahel-

Mais face aux "risques majeurs de développement de jihadistes" dans cette zone "qui va de la Corne d’Afrique à la Guinée-Bissau", Paris entend organiser un dispositif militaire permanent dans toute cette région sahélo-saharienne.

L’opération Barkhane va donc se mettre en place "dans les jours qui
viennent". "Ca se fait en partenariat avec les cinq pays de la zone"
(Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) et cela représente "à peu près 3.000 militaires en tout", a indiqué le ministre en soulignant qu’il s’agissait bien d’une "présence durable". En outre, l’opération comptera 20 hélicoptères, 200 véhicules blindés, 10 avions de transport tactique et stratégique, 6 avions de chasse et 3 drones, a précisé à l’AFP le ministère de la Défense. L’état-major sera basculé sur N’Djamena.

Le dossier Barkhane sera au menu des discussions que le chef de l’Etat aura avec ses homologues africains lors de son déplacement en Afrique (Côte d’Ivoire, Niger, Tchad) de jeudi à samedi.

M. Le Drian, qui rejoindra M. Hollande au Niger et au Tchad, est attendu pour sa part mercredi à Bamako pour signer l’accord de défense franco-malien qui ouvre le post-Serval. Un millier d’hommes devrait rester au Mali pour lutter contre "les groupes terroristes combattants".

La France a-t-elle vocation à devenir le gendarme du Sahel? "Le but, c’est d’empêcher que ce que j’appelle l’autoroute de tous les trafics ne devienne un lieu de passage permanent, de reconstitution des groupes jihadistes entre la Libye et l’océan Atlantique, ce qui entraînerait ensuite des conséquences graves pour notre sécurité. C’est notre sécurité qui est en jeu !", a-t-il insisté.

frd/jag/ct


 Articles associés

   

 Commentaires