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L’épidémie du cholera dans la région de Gao: Le district sanitaire d’Ansongo enregistre plus de 111 cas dont 10 décès
Publié le vendredi 31 aout 2012  |  L'Indépendant


L`hôpital
© Autre presse
L`hôpital de Gao fonctionne à nouveau avec l`aide du CICR
L`hôpital de Gao, au nord du Mali, qui avait été pillé en mars lors de la prise du contrôle de la ville par les rebelles touaregs et les groupes islamistes, fonctionne à nouveau avec l`aide du CICR.


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La situation sur l’épidémie du cholera qui s’était manifestée à Gao précisément, dans l’aire de santé de Wabaria à une dizaine de kilomètres de la ville s’est propagée dans le reste de la région de GAO. A la date du 28 août, 164 cas ont été enregistré dont 12 décès. Malgré l’assurance des responsables sanitaires, la situation risque de s’aggraver à cause de l’occupation de ces zones par les bandits armés. Une situation qui rend la lutte difficile en raison du manque de professionnel qualifié pour une meilleure prise en charge de l’épidémie.

Faire le point de la situation du choléra au Mali et les efforts accomplis pour freiner l’épidémie, tels sont entres autres les objectifs d’une conférence de presse qui a regroupé autour des spécialistes de la santé des hommes de médias. La rencontre qui s’est tenue à la Direction nationale de la Santé, était présidée par le Directeur national de la Santé, Mamadou Namory Traoré qui avait à ses côtés le représentant de l’OMS, Dr Massambou Sacko, du Directeur du CENIES, Boubacar Maïga.

Au total, 164 cas suspects dont 12 décès soit un taux de létalité de 7,31% ont été enregistrés dans la région de Gao, selon les informations données par le Dr Mamadou Namory Traoré Directeur national de la Santé. C’est la zone de Labbezanga, Bentia et Ouatagouna dans le cercle d’Ansongo qui a enregistré beaucoup de cas. Il ressort des explications fournies que le nombre élevé de décès est du surtout au manque de personnel qualifié. Mais aussi à l’absence de point d’eau potable dans les villages touchés, l’inobservation de la pratique du lavage des mains au savon. L’insécurité qui sévit au nord rend la lutte difficile. Par ailleurs, les inondations font redouter aux autorités une augmentation du nombre de cas. Selon le directeur, la riposte s’organise, car les équipes techniques ont pu se rendre sur le terrain pour prêter main forte aux agents restés sur place à Gao. Il a soutenu que dans les jours à venir le Conseil national de l’Ordre des médecins se rendra sur le terrain pour renforcer le dispositif. Le Chef de la Division « Prévention et Lutte contre la Maladie » Dr Kandioura Touré, a déclaré que des mesures ont été prises sur le terrain pour mener des campagnes de sensibilisation et de prévention en vue de stopper l’épidémie. Face à l’urgence, Massambou Sacko, représentant l’OMS au Mali, a indiqué que le cholera est une maladie grave qui constitue une urgence pour son organisation. Il a surtout insisté sur les facteurs de propagation qui sont le manque d’hygiène associé à un environnement défavorable.

Il est nécessaire de rappeler que le cholera est une toxi- infection digestive aigue due à l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par les bacilles du vibrio cholera. Les bacilles décrètent dans l’intestin la toxine cholérique, qui provoque la perte d’eau et d’électrolytes (jusqu’à 15-20 litres par jour).

Ramata TEMBELY

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