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Mali: un légionnaire français tué le 14 juillet dans une attaque suicide
Publié le mardi 15 juillet 2014  |  AFP


© aBamako.com par DR
Opération Serval: l`armée française au mali


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Paris - Un légionnaire français a été tué lundi et deux
autres grièvement blessés lors d’une "attaque suicide" dans le nord du Mali, à
la veille du basculement de l’opération Serval vers une mission plus large de
lutte contre le terrorisme au Sahel.
Cette attaque, qui a fait le neuvième mort français depuis le début de
Serval --le premier par attaque suicide--, est également intervenue à la
veille d’une tournée africaine de François Hollande.
Lundi, en fin d’après-midi, "un véhicule suicide a attaqué des éléments de
la force française engagés en opération de contrôle de zone à une centaine de
kilomètres au nord de Gao", a indiqué le ministère de la Défense mardi dans un
communiqué.
"L’attaque a été portée contre des véhicules blindés installés en
surveillance dans le secteur d’Al Moustarat. Sept militaires ont été touchés
par l’explosion puis immédiatement pris en charge par leurs camarades avant
d’être évacués vers l’hôpital militaire de campagne de Gao. L’un des trois
militaires grièvement blessés est décédé dans la soirée", a-t-on précisé.
Il s’agit du neuvième soldat français tué au Mali depuis le lancement de
l’opération Serval en janvier 2013. Si des attentats ou tentatives d’attaques
suicides ont déjà eu lieu dans le nord du pays contre des casernes où étaient
stationnés des soldats français et africains, c’est la première fois qu’un
militaire français est tué au cours d’une opération de ce type. La dernière
perte française au Mali remonte au 8 mai.
La victime est l’adjudant-chef Dejvid Nikolic, 45 ans, né en Serbie et
naturalisé français, du 1er régiment étranger du génie (1er REG) de
Laudun-l’Ardoise (Gard), a indiqué le ministère. Sous-officier aguerri, il
effectuait au Mali sa huitième mission en opération extérieure, après avoir
servi au Gabon, à Djibouti, en Afghanistan (2005 et 2010) et au Liban (2012 et
2013).

- Fin de Serval, début de Barkhane -

François Hollande, chef des armées, a souligné dans un communiqué que les
soldats français accomplissaient "avec courage et efficacité" leur mission
"pour consolider la souveraineté du Mali et lutter contre les groupes
terroristes". Le Premier ministre, Manuel Valls, a également rendu hommage aux
soldats français engagés pour "assurer la sécurité et la stabilité de cette
région". Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a lui souhaité "un prompt
rétablissement" aux militaires blessés.
A l’Assemblée nationale, les députés ont observé une minute de silence en
hommage au légionnaire. Le président du Sénat Jean-Pierre Bel (PS) a salué
"l’exemplarité" de l’engagement des forces françaises "contre les groupes
terroristes" au Sahel.
Quelque 1.700 militaires français participent à la mission Serval lancée le
11 janvier 2013 pour stopper la progression des islamistes armés et soutenir
les troupes maliennes. Elle doit s’achever dans les prochains jours pour céder
la place à une opération plus large et permanente de lutte contre le
terrorisme au Sahel, qui mobilisera 3.000 soldats français.
Cette perte française intervient juste avant la tournée en Afrique, de
jeudi à samedi (Côte d’Ivoire, Niger, Tchad), de François Hollande et la
visite au Mali de Jean-Yves Le Drian, qui doit signer mercredi à Bamako
l’accord de défense franco-malien qui ouvre l’après-Serval. Un millier
d’hommes devrait rester au Mali pour lutter contre "les groupes terroristes
combattants".
Dimanche, M. Le Drian avait acté la fin de la mission Serval et salué une
"opération contre le terrorisme menée à bien, avec une grande efficacité",
avec "beaucoup d’éliminations" de "terroristes" "et beaucoup de stocks d’armes
repris". Au total, 200 tonnes d’armements et de munitions ont été saisis, dont
20 tonnes de nitrate d’ammonium, qui sert à fabriquer des engins explosifs,
selon son entourage.
Serval va être remplacée par l’opération Barkhane, qui doit se mettre en
place en "partenariat" avec les cinq pays de la zone sahélo-saharienne
(Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) avec "à peu près 3.000
militaires". L’opération comptera 20 hélicoptères, 200 véhicules blindés, 10
avions de transport tactique et stratégique, 6 avions de chasse et 3 drones,
selon le ministère. L’état-major sera basculé sur N’Djamena.
frd-bpa/dch/pad


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