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Mali: échange de 86 prisonniers à la veille de négociations de paix à Alger
Publié le mardi 15 juillet 2014  |  AFP


© aBamako.com par Dia
Cérémonie de remise des prisonniers MNLA par les autorités maliennes
Bamako le 02 Octobre 2013 à l`hôtel Kempinski. Le Gouvernement malien a procédé à la remise des prisonniers rebelles à la Minusma, cet après midi, dans le cadre des accords de Ouagadougou. La cérémonie a été présidée par le chef de la MINUSMA Bert Koenders.


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Bamako - Le gouvernement malien et les groupes armés du
nord du Mali ont procédé mardi à un échange de 86 prisonniers, signe de bonne
volonté à la veille de l’ouverture de négociations de paix à Alger, a constaté un journaliste de l’AFP. Quarante-cinq militaires et policiers maliens capturés fin mai à Kidal (fief de la rébellion touareg nord-est) par les groupes armés sont arrivés à
l’aéroport de Bamako par vol spécial, où ils ont été accueillis par le Premier ministre malien Moussa Mara.

Dans le même temps, toujours à l’ééroport, 41 Touareg capturés lors de
patrouilles des forces de défense et de sécurité dans le nord du Mali, ont été
remis en liberté.
Ils devaient regagner leur région d’origine dans l’avion qui a ramené les
militaires maliens libérés.
Selon Aliou Touré, du ministère malien de la Sécurité, il s’agit d’un geste
de "décrispation" de part et d’autre avant l’ouverture de négociations de paix
entre le gouvernement malien et les groupes armés du nord du Mal, mercredi à
Alger.
Les militaires et policiers libérés ont transité lundi soir par l’Algérie
avant de regagner leur pays, selon une source officielle malienne qui a
affirmé que l’ensemble des prisonniers libérés étaient "en bonne santé".
Soldats et policiers libérés avaient été capturés après des combats ayant
opposé à Kidal du 17 au 21 mai l’armée malienne aux hommes du Mouvement
national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg), du Haut conseil
pour l’unité de l’Azawad (HCUA, au sein duquel sont recyclés d’ex-jihadistes)
et du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA).
Ces combats s’étaient soldés par une lourde défaite de l’armée malienne qui
avait perdu une cinquantaine de soldats.
Un cessez-le-feu obtenu par le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould
Abdel Aziz, président en exercice de l’Union africaine (UA), tient toujours.
Mais le gouvernement malien a dénoncé la semaine dernière des "concentrations
de groupes armés" dans le Nord où des affrontements ont par ailleurs lieu
entre le MNLA et une branche du MAA.
Les prisonniers des groupes armés avaient eux été arrêtés essentiellement
lors de patrouilles de l’armée malienne dans le Nord avant les combats de
Kidal.
Les négociations qui doivent s’ouvrir à Alger sont les premières à
rassembler l’ensemble des parties prenantes au conflit depuis celles qui
avaient abouti à un accord intérimaire le 18 juin 2013 à Ouagadougou, au
Burkina Faso, ayant ouvert la voie à la tenue d’élections présidentielle et
législatives.
Mais depuis l’élection du président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2013,
les pourparlers piétinent et les groupes armés continuent à mener
régulièrement des actions meurtrières dans le nord du Mali.
Lundi, un légionnaire français a été tué et sept militaires blessés lors
d’une "attaque suicide" dans la région de Gao (nord), a affirmé le ministère
de la Défense à Paris.
Il s’agit du neuvième soldat français tué au Mali depuis le lancement de
l’opération française Serval en janvier 2013, mais du premier tué au cours
d’une attaque suicide.
sd-stb/sba

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