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Le Soir de Bamako N° 4070 du 16/7/2014

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Front social : Une hausse des prix des denrées de première nécessité constatée à Bamako
Publié le mercredi 16 juillet 2014  |  Le Soir de Bamako




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En ce mois de Ramadan 2014, les prix des denrées de première nécessité ont grimpé sur l’ensemble des marchés de Bamako. Il va s’en dire que cette hausse des prix impacte sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Cette situation est due à la propension des commerçants à la spéculation.

En effet, certains commerçants n’ont pas respecté les prix des produits communiqués dans les médias par les plus autorités compétentes. Nous avons fait le tour de certains marchés de Bamako, et nous avons constaté que les prix des produits tels que le sucre, la viande sont hors de portée pour de nombreux ménages.

« Je trouve que ce mois de ramadan est différent des autres années, car on a un problème de clients, ils se font rares au marché », a déclaré Fatou Kouyaté, vendeuse au marché d’Hamdallaye.
Les années précédentes, le mois de ramadan débutait avec une certaine affluence des clients. Mais cette année, c’est le contraire bien que les autorités aient fixé les prix des denrées pour soulager les populations. Les clients boudent les marchés, créant la hantise chez les commerçants.

Selon Madou Traoré, vendeur au marché de Oulofobougou : « il est mieux de faire une réduction des prix parce que la vente est lente et les gens n’ont pas assez d’argent ».

Il faut aussi dire que les prix augmentent parce que les guinéens viennent également s’approvisionner sur nos marchés, ce qui fait grimper les prix des produits, tels que les oignons aujourd’hui vendus à 375 Fcfa/kg au lieu de 250 Fcfa/Kg.

Face à cette situation, certains commerçants désespèrent de leurs activités.

Bekaye Touré, commerçant, nous a déclaré : « nous sommes entrain de faire le commerce aujourd’hui juste pour ne pas rester à la maison ».

En fait contrairement à ce que l’on entend tous les jours à propos de dix des denrées, il n’y a aucune baisse sur le marché. Conséquence, les populations ont de la peine à s’approvisionner sur nos marchés. Ce qui pose aussi un véritable problème aux commerçants, comme cela a été reconnu par les commerçants que nous avons sur tous les marchés de Bamako.

Aboubacar BERTHÉ (Stagiaire)

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