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L’Essor N° 17725 du 18/7/2014

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Faits divers : Une voleuse peu ordinaire
Publié le lundi 21 juillet 2014  |  L’Essor




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F. se montrait très instable et quittait toujours ses patrons dans des conditions particulières . Chacun d’entre nous a certainement entendu les aînés parler de certains phénomènes qui appartiennent à des temps aujourd’hui révolus. Des temps quand les choses étaient beaucoup plus simples et les relations entre les individus beaucoup plus sincères. A cette époque, les employés de maison se signalaient très souvent par leur sérieux et par leur attachement à la famille employeuse. Il n’était pas rare de voir une fille ou un garçon arriver très jeune dans un foyer et y passer presque l’intégralité de sa vie active. Elle ou il devenait alors un membre à part de la petite communauté dont il ou elle partageait les joies et les épreuves.

Un tel scénario est aujourd’hui impensable. Les bonnes et les domestiques hommes passent en coup de vent. Ils se soucient très peu des intérêts de leurs employeurs et se limitent au strict minimum de ce à quoi ils sont astreints. Il n’est rare non plus de les voir jouer un très mauvais tour en partant. Les histoires sur les domestiques qui abusent de la confiance d’un couple un peu trop naïf ou d’une famille un peu trop négligente abondent.
Malheureusement une bonne partie de ces récits concernent les bonnes. Autrefois, celles-ci étaient vues comme de jeunes villageoises naïves venues constituer leur trousseau en ville. Aujourd’hui, le regard porté sur elles a changé, il est devenu plus critique. Car les dérapages qu’on leur impute sont légion. Votre quotidien a lui-même dans cette rubrique narré à maintes reprises des histoires qui mettent en cause ces aides ménagères. Celles-ci se retrouvent très souvent au centre de délits qui les amènent à séjourner au cachot. Certaines d’entre elles, instruites par cette désagréable expérience, parviennent à se ressaisir. Mais d’autres se retrouvent endurcies par leur passage dans la case « prison » et deviennent des récidivistes quasi incorrigibles. C’est une jeune fille de ce profil qui se trouve au cœur de notre histoire du jour. Celle-ci vient de se passer à Faladié en Commune V sur la rive droite du district de Bamako en fin de semaine dernière. La jeune fille dont nous allons parler se nomme F. Tembély et on lui donnerait à vue d’oeil environ une quinzaine d’années.
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