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Gouvernement d’union nationale : Les leaders politiques piégés ?
Publié le samedi 1 septembre 2012  |  Le challenger


Conseil
© aBamako.com par as
Conseil des ministres du 23/08/2012
23/08/2012. Bamako. Koulouba. Premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement d`Union Nationale présidé par le President Dioncounda Traore


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En entrant dans le gouvernement d’union nationale (Gun), les leaders politiques se retrouvent piégés et la transition risque fort bien de ‘’bouffer’’ nombre de formations politiques.


Bamako (Mali): sortie du premier conseil des ministres, le 23 août 2012.
AFP
Sauf miracle, le délai d’un an imparti au gouvernement de Cheick Modibo Diarra comme durée de la transition politique en vertu des clauses de l’Accord-cadre signé le 6 avril entre le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (Cnrdre) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CDEAO) pourrait être respecté. De la mise en place du gouvernement à ce jour, il s’est passé quelques 4 mois sans qu’on sache où va notre pays.

Sur les deux objectifs majeurs assignés aux autorités de la Transition, à savoir le recouvrement de l’intégrité territoriale du pays et l’organisation d’élections libres, crédibles et transparentes, aucune action concrète n’a été engagée. Du moins de façon officielle. L’équipe du capitaine Cheick Modibo Diarra coachée par Pr Dioncounda Traoré entend d’abord exploiter toutes les voies du dialogue avant de recourir à la force pour libérer les 2/3 du territoire national. Cela prendra combien de temps ? Difficile d’y répondre avec exactitude. Une chose est sûre : la tenue des élections libres, transparentes et crédibles est fortement liée à l’établissement de l’intégrité du territoire.

Selon des sources concordantes, les chefs d’Etat de la CEDEAO se sont rendu compte qu’il est impossible de tenir les engagements contenus dans l’Accord-cadre de sortie de crise en un an. C’est pourquoi, après avoir béni le gouvernement de Cheick Modibo Diarra, ils ont accédé à la requête d’une partie importante de la classe politique et de la société civile qui demandait la formation d’un gouvernement inclusif et représentatif des composantes de la société malienne.

Cependant l’arrivée en son sein de tous les partis n’est ni plus ni moins aux yeux de certains analystes qu’un piège visant à prolonger la transition. «À l’heure actuelle, tout laisse à croire que les autorités de transition sont là pour pas moins de 2 ans », analyse un universitaire. Même s’il parait long, rétorque un cadre, si ce délai est mis à profit pour résoudre les problèmes, alors tant mieux.

Pourtant, d’autres observateurs croient voir des risques réels pour les formations politiques à travers le prolongement de la Transition, au-delà d’un an. Il s’agit notamment de celles qui étaient en vue avant le coup de force du 22 mars. Si la Transition s’installe dans la durée comme tout laisse à le croire, elle va ‘’bouffer’’ de nombreux partis politiques craint-on dans certains état-majors. Déjà, des fissures ont commencé à apparaitre au sein de groupements et formations politiques à la suite de la formation du Gun. Leur unité et leur cohésion est fortement mise à rude épreuve. Faut-il hâtivement conclure que le remède a été plus pire que le mal ?

B. Siby

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