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L’Indépendant N° 3547 du 21/7/2014

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Baccalauréat 2014 : 16 962 candidats admis soit un taux de réussite de 16,24% contre 13,03% en 2013 :
Publié le lundi 21 juillet 2014  |  L’Indépendant




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Les résultats de la session de juin 2014 du baccalauréat malien sont connus depuis le samedi dernier. Sur 104 429 candidats, 16 962 ont passé avec succès, soit un taux de réussite de 16,24%. Comparé au taux de réussite de 13,03% de l’année dernière, ce résultat est encourageant dans la mesure où le nombre de candidats étaient (seulement) de 97 509. Ce qui avait donné un nombre de candidats admis de 12 709 contre 16 962 cette année. C’est dire que les efforts du département ont payé, quand on sait qu’on a eu droit, pour l’une des rares fois au cours de ces dix dernières années, à une année académique sans anicroche, sans grèves intempestives ou débrayages inopinés.

Considéré comme l’examen le plus difficile voire le plus important, car ouvrant la voie à des études supérieures, le baccalauréat 2014 avait connu dans son déroulement quelques difficultés dues essentiellement aux mesures de dernière minute prises par le département en vue d’empêcher les fuites de sujets et la fraude constatées aux épreuves du DEF quelques jours plus tôt. Dans certains centres du District de Bamako, des retards avaient été notés dans le démarrage des examens. En définitive, ils n’ont apparemment pas eu d’effets négatifs sur le déroulement général du baccalauréat 2014.

D’autre part, sur instruction du chef du département de l’éducation nationale, les inspecteurs de l’enseignement secondaire et technique ont veillé auprès des sous-commissions de corrections afin que celles-ci se déroulent dans le strict respect des règles. Avec une innovation de taille qui a consisté à ne plus payer les correcteurs sur la base du nombre de copies corrigées mais sur celle des copies corrigées par l’ensemble du groupe. Ceci a eu comme résultat d’éviter une correction à la va-vite voire bâclée.

Ensuite, toutes les enveloppes contenant les copies corrigées ont été contrôlées afin de s’assurer qu’elles ont toutes été corrigées. Comme on le voit, les efforts déployés par le ministre de l’Education, Mme Togola Jacqueline Marie Nana, ont commencé à être couronnés de succès.

Mamadou FOFANA

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