Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Organisation des épreuves écrites du DEF : Certains promoteurs dénoncent la partialité de l’administration dans la répartition des candidats
Publié le jeudi 24 juillet 2014  |  L’Indépendant
Education/enseignement
© aBamako.com par A S
Education/enseignement secondaire: Visite du ministre Moussa Bocar Diarra dans les centres d`examen du baccalauréat
Bamako, le 11 juin 2013. Le ministre de l`éducation nationale, de l`alphabétisation et des langues nationales, Moussa Bocar Diarra a sillonné quelques centres d`examen du baccalauréat.




Pour assurer une bonne organisation des examens de fin d’année, le ministère de l’Éducation nationale a décidé que désormais les candidats au diplôme d’études fondamentales seront répartis entre les différents centres du CAP dont ils relèvent.

Après la proclamation des résultats, certaines voix se sont élevées pour dénoncer cette répartition.

Selon un promoteur d’école qui a requis l’anonymat, au Centre d’animation pédagogique (CAP) de Lafiabougou en commune IV du district de Bamako, la répartition n’a pas été faite dans les règles de l’art.

À ses dires, certaines écoles privées ont été favorisées par rapport à d’autres. Au regard de l’ampleur de l’accusation, nous avons pu avoir la copie de quelques documents y afférents.

À titre d’exemple, les 73 candidats inscrits à l’école privée Wa Kamissoko ont été répartis entre 11 centres d’examens alors que les 162 candidats inscrits à l’école privée Le Défi ont été dispatchés entre deux centres en l’occurrence Taliko et Le Défi dans le CAP de Lafiabougou.

Noter interlocuteur, dit ne pas comprendre les critères de répartition des candidats.
Un autre fait marquant, ces deux centres cités plus haut ont accueilli les candidats de quatre écoles privées.

Après la proclamation des résultats, ces écoles ont toutes obtenu un taux de réussite de plus de 80% contrairement à un taux national de 42%.

Il a par ailleurs dénoncé le déroulement de la répartition des candidats. Car, selon lui, c’est une manœuvre de favoriser certaines écoles au profit d’autres.

Les autorités en charge de l’Éducation sont interpellées à prendre le problème à bras le corps pour permettre aux écoles privées qui travaillent convenablement de s’en sortir.
La question qui taraude les esprits est: pourquoi cette différence dans le dispatching des élèves au sein d’un même Centre d’animation pédagogique.

Cette situation pose la problématique de la moralisation de nos examens de fin d’année.
On peut affirmer sans risque de se tromper que si les dispositions ne sont pas prises, nos examens risquent de connaitre le spectre des fraudes massives. Parce que si certains promoteurs cherchent dès maintenant à contourner le système mis en place afin d’éviter la fraude. Il faut avoir peur pour les prochains examens.

Boubacar PAITAO
Commentaires