Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

Création d’un ministère des affaires religieuses et du culte La CSM revendique la proposition
Publié le lundi 3 septembre 2012  |  L'Indicateur Renouveau




 Vos outils




Depuis la création du ministère des Affaires religieuses et du Culte au sein du nouveau gouvernement d’union nationale réclamé à cor et à cri par les formations politiques et les internationales, le Haut conseil islamique du Mali est accusé à tord et à travers d’être la seule organisation religieuse à solliciter ce département. Du moins, des sources crédibles, cette novation a été proposée par les Partis unis pour la République (Pur) et soumis au président du Faso, médiateur de la crise malienne, Blaise Compaoré lors du sommet de Ouaga I.

Depuis le 20 août 2012, date de la proclamation du gouvernement d’union nationale, les débats sont animés au tour de la question du côté des organisations de la société et politiques. Et les coups de gueule des uns et des autres se sont concentrés sur le Haut conseil islamique, comme s’il est la seule organisation religieuse qui menace la précieuse laïcité dans notre pays, aussi la cohabitation des religions qui se fait sans heurt remarquable.
Ces organisations poursuivent qu’elles craignent que cela ne soit une politique d’apaisement à l’égard des salafistes qui contrôlent le Nord. Pour eux, c’est une erreur très grave. L’appétit venant en mangeant, disent-elles, elles doutent si la prochaine étape ne sera pas la proclamation de la République islamique du Mali, et puis la charia.
Loin de tous ces commentaires et attaques porteuses de sentiments de colère et de peur, cette initiative a été entreprise par les Pur, lors de l’élaboration du projet de société en vue de sortir le Mali de l’impasse institutionnelle et sécuritaire. Le comité était dirigé par Mamadou Maïga, du Mouvement des patriotes pour la justice sociale (MPJS).
Elle a été mise à la disposition du médiateur de la crise, Blaise Compaoré, lors de la réunion des forces vives de la nation tenue à Ouagadougou les 14 et 15 avril 2012, communément appelée Ouaga I, par les représentants des Pur bien avant la création de la CSM. Au retour de la délégation, une commission a été chargée de faire part aux religieux le message qu’ils ont porté à Ouagadougou, tout en donnant des aspects justificatifs de leur objectif. A ce niveau, la délégation a fait savoir que la religion a été toujours un élément de renforcement de l’unité, de la fraternité, la stabilité et la paix sociale au Mali.
Fort de ce constat, les religieux doivent être soutenus dans l’accomplissement de leurs missions, qui est d’instaurer la confiance entre les populations ; établir un bon programme de réconciliation national amenant les populations à soutenir les efforts du gouvernement, à reconquérir, sécuriser et stabiliser le pays.
Les campagnes et rencontres d’informations et de sensibilisation sur le rôle et but de la religion dans la vie d’une nation comme le Mali relève aussi de leur mission.
Cela a été fait avant la création de la Convergence pour sauver le Mali. Mais, après le lancement de cette organisation politique, des réflexions ont été faites sur le même sujet et à la suite desquelles se sont rendus compte du rôle incontesté joué par les religieux dans le processus de restauration de la paix et même de la libération des soldats qui étaient pris en otage par Ançar Eddine.
Ce poste ministériel leur donnera plus de force à jouer pleinement leur rôle pour la reconquête du Nord.
Nabila Ibrahim Sogoba

LIENS PROMOTIONNELS


 Commentaires