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Entrave à la construction : Une Malienne de l’extérieur accuse l’industriel Alain Achcar
Publié le mardi 5 aout 2014  |  L’Indicateur Renouveau




Propriétaire du TF n°15710, situé à Badalabougou-Est, Mme Touré Lalla Badji Haïdara accuse l’industriel Alain Achcar d’entrave à la construction de sa parcelle.
Hier, à la Maison de la presse, une compatriote vivant à l’étranger du nom de Mme Touré Lala Badji Haïdara a informé la presse de la difficulté qu’elle a à construire sa maison sur une parcelle de terrain qu’elle a régulièrement acquise et pour laquelle elle dispose d’une autorisation de construire on ne peut plus officielle sous le visa n°39202 du 20 septembre 2010.
L’opposant à son projet n’est autre qu’Alain Achcar, propriétaire d’usines, qui se trouve être son voisin de quartier.
Situé à Badalabougou-Est, la parcelle querellée est matérialisée par le titre foncier n°15710 du 20 décembre 1995, immatriculé le 7 août 1996 au nom de Mme Djimbéré Kéita. La parcelle est issue du morcellement du TF n°1454 du district de Bamako. Après plusieurs recours en justice (jusqu’à la Cour suprême), elle a été cédée à Mme Touré Lala Badji Haïdara le 6 avril 2004.
Par souci de légalité, Mme Touré a introduit une demande d’autorisation de construire d’une maison à usage d’habitation qui fut accordée par le maire de la Commune V, en bonne et due forme en date du 20 septembre 2010.Mais Achcar ne voudrait rien savoir.Le tort de Mme Touré serait de détenir un terrain qui, si elle y menait à bien les travaux de construction qu’elle envisage, « boucherait » la vue de M. Achcar sur le fleuve.
Alain Achcar aurait demandé l’annulation de l’acte administratif n°96-424/MFC-DNI du 29 mai 1996, signé du directeur national des impôts, « cédant le terrain objet du TF n°15710 à Djimbéré Kéita, lequel l’a revendu à Mme Touré Lalla Badji Haïdara » comme le stipule la grosse de l’arrêt n°022 de la Section administrative de la Cour suprême par requête-mémoire n°2006.
Après avoir échoué face aux juridictions, Achcar, selon Mme Touré, est passé par d’autres voies moins légales, se tournant même vers les associations. Elles se sont impliquées dans l’affaire pour faire triompher sa cause aux dépens de la loi.
Selon des sources crédibles, la cession du TF de Mme Touré ôte à Alain Achcar l’accès direct et facile au fleuve Niger. Et il faut tout faire pour spolier le domaine de Mme Touré.
Au Mali, la loi du plus fort n’a décidément pas dit son dernier mot.
Bréhima Sogoba
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