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Refus de délivrer le visa français au député Oumar Mariko : Le secrétaire général du parti SADI engage un avocat français
Publié le vendredi 8 aout 2014  |  Le Républicain
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Oumar MARIKO.




Depuis quelques mois, Dr Oumar Mariko, député à l’Assemblée nationale du Mali et non moins secrétaire général du parti SADI, n’arrive plus à mettre la main sur un visa français.

S’estimant lésé par cette décision du consulat français et des autorités diplomatiques de la France au Mali, Dr Oumar Mariko vient de louer les services d’un avocat français : Me Marcel Ceccaldi.

Dans le cadre d’un séjour au Mali, au cours duquel il a rencontré Mohamed Aly Bathily, ministre de la justice, Tessougué, le procureur général au près la cour d’Appel de Bamako et tant d’autres autorités judiciaires, Me Marcel Ceccaldi a animé une conférence de presse le 7 août 2014, au CICB.

Pour la circonstance, il était accompagné par Me Mariam Diawara, avocat au barreau malien et par son client Dr Oumar Mariko. « Il y a quelques mois, je suis allé une première fois au consulat de France pour un visa, l’on m’a fait savoir qu’il n’y a avait pas d’imprimés», a indiqué Dr Oumar Mariko.

Avant d’ajouter qu’une seconde fois lorsqu’il a voulu se rendre au Danemark, au niveau de l’Ambassade d’Allemagne au Mali, qu’il lui a été clairement signifié que les français s’opposent au fait qu’il obtienne un visa de l’espace Schengen.

Plus grave, le député Oumar Mariko dira qu’il a fait accompagner sa demande de visa de la notre verbale du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale qui sollicitent les autorités consulaires françaises et diplomatiques au Mali de lui délivrer un visa sur la base de son passeport diplomatique, le résultat a été le même.

Le secrétaire général du parti SADI a indiqué que même lorsque l’ambassade de France a demandé aux députés maliens de venir pour le visa que son dossier a été mis de côté. « Lorsque, j’ai voulu savoir pourquoi, l’on m’a demandé d’attendre deux jours.

Et, entre temps, un juge m’a décerné une convocation à comparaitre. Pour finir du côté du consulat français l’on me fera entendre qu’ils n’ont pas à me dire les raisons pour lesquelles le visa m’était refusé », a-t-il expliqué.

L’Avocat Me Marcel Ceccaldi, a indiqué qu’ils vont officiellement saisir le consul général de la France au Mali pour lui demander un visa pour la France pour le député malien Dr Oumar Mariko et son refus constaté sera transmis au Conseil d’Etat de la France.

« Ce n’est pas aux autorités diplomatiques et consulaires d’apprécier les actions judiciaires contre un citoyen d’un pays tiers pour lui refuser un visa. Il y a des principes universels auxquels, elles sont tenues », a-t-il indiqué.

Avant de déclarer qu’il est convaincu que la question sera résolue. « Comment la France peut autoriser Bel Hadj, le chef islamiste de la Libye, un individu à tout point de vue infréquentable, à venir en France et à être reçu au quai d’Orsay et refusé le visa à un député élu par le peuple au Mali », a-t-il interrogé.

Qui veut abattre l’homme politique Oumar Mariko ?

Pour part, Me Mariam Diawara, pense que tout cela fait parti d’un grand plan qui a été mis en place pour punir tous ceux qui ont soutenu le coup d’Etat du Capitaine Sanogo. « Le dossier du Dr Oumar Mariko devant le juge d’instruction est très caractéristique de cette situation. C’est un harcèlement d’un homme politique à l’allure d’un règlement compte.

Et, aujourd’hui, nous pensons qu’ils veulent l’abattre pour avoir soutenu le coup d’Etat », a-t-elle indiqué. Avant d’ajouter qu’au moment, où l’immunité parlementaire de son client avait été levée, le juge d’instruction l’avait longuement écouté et était parvenu à la conclusion qu’il n’avait pas besoin d’avocat, tant il s’était bien défendu.

« Mais, que ne fut pas ma surprise de voir le même juge d’instruction me demander de lui conduire mon client après sa réélection comme député à l’Assemblée nationale, bien qu’informé qu’il bénéficiait de l’immunité parlementaire », a-t-elle déclaré. Avant d’ajouter qu’elle lui a simplement demandé de respecter la procédure légale en la matière.

En guise de conclusion à cette conférence de presse, Dr Oumar Mariko dira : « chacun comprendra qu’il n’est de pire souffrance que celle infligée à un homme accusé injustement. Dieu et les mânes de nos ancêtres me sont témoins que je suis innocent. Mes ennemis ne m’ont pourtant rien épargné : rumeurs, calomnies, mensonges ont été leurs armes…Aujourd’hui comme hier, ma seule ambition est de servir le Mali ».

Assane Koné
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Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

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