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Corridor Bamako – Mopti : Un casse-tête pour les citoyens de la CEDEAO
Publié le mardi 12 aout 2014  |  Le Tjikan




A l’heure de l’intégration, les tracasseries routières deviennent de plus en plus fréquentes sur les routes nationales du pays de Modibo Kéita. Hélas, il ya des pratiques peu orthodoxes auxquelles se livrent nos forces de sécurité qui sont dignes d’une autre époque. Nous avons été témoins oculaires d’un fait qui relève de la fiction d’enquête policière. Par ces temps qui courent le contrôle des pièces d’identité est normal, surtout à cause du terrorisme récurrent qui frappe la bande Sahélo- Saharienne. Mais, il ne doit pas être un fonds de commerce pour les agents.

Mercredi, soir aux environs de 21 heures, un bus en provenance du Faso s’arrête au niveau du poste de contrôle de Barbé (Sevaré). Un agent au nom du contrôle de routine monte à bord du bus pour demander aux passagers de présenter les pièces d’identité. Ceux qui ont des pièces périmées payent 500fcfa moyennant un reçu. Mais le cas qui a attiré notre attention fut le sort réservé aux autres ressortissants de la CEDEAO à savoir des Ghanéens, Burkinabé… Même munis de pièce d’identité, ils ont été sommés de payer la somme de 5000f chacun. Comme seule explication donnée par l’agent : « vous êtes des non Maliens, à ce titre vous devez vous acquitter de cette somme sans aucune explication ». A quoi sert donc les discours d’intégration des peuples de l’UEMOA prônés à travers d’énormes séminaires et autres conférences sous régionales, quand dans l’espace Schengen en Europe par exemple, les ressortissants de ces pays y circulent librement.

L’armée Française monte en puissance dans le nord du Mali !

Dimanche matin , aux environs de 7h 30, on pouvait apercevoir une grande colonne de véhicules blindés qui roulait à tombeau ouvert se dirigeant vers la ville garnison de Sevaré. A bord de ces véhicules des militaires français, cagoulés qui ressemblent forts aux commandos du Commandement des Operations Spéciales (COS), alors qu’enfin de journée l’aviation Française frappait certaines localités Maliennes pour en déloger des djihadistes. Ces mouvements de troupe prouvent bel et bien que l’opération « Barkhane » à commencer, du moins dans la partie septentrionale du Mali. Avec le contingent Licorne basé en Côte d’ivoire, le dispositif épervier au Tchad, le contingent ‘’Boali’’ en Centrafrique (avant Sangaris), la France réalise enfin son rêve de mettre en place un chapelet de bases militaires en plus d’un chapelet de mesures économiques pour veiller sur son hinterland Africain, au moment où des pays émergents comme la Chine et l’Inde pointent déjà le nez.

Rassemblées par Badou S. Koba
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