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Campagne agricole 2014-2015 : Tendances favorables
Publié le mardi 12 aout 2014  |  L’Essor
Rencontre
© aBamako.com par Androuicha
Rencontre sur le point du démarrage de la campagne agricole 2014-2015
Bamako, le 11 aoȗt 2014 à la DFM du ministère du développement rural. Le cabinet du ministère du développement rural s`est réuni sous la présidence du ministre Dr Bokary TRETA pour faire le point du démarrage de la campagne agricole 2014-2015.




Après un début poussif, les pluies se sont installées et si elles se poursuivent dans la durée comme le prévoient les spécialistes, les objectifs de la campagne seront atteints.

Le point à mi-parcours de la campagne agricole 2014-2015 était au centre d’une réunion que le ministère du Développement rural a tenue hier dans la salle de conférence de la Direction des finances et du matériel (DFM). Cette réunion est d’autant plus importante que l’on sait que cette année, l’hivernage a connu un début quelque peu chaotique, faisant craindre le pire.

En effet, les pluies ont débuté de manière irrégulière avec une mauvaise répartition dans le temps et dans l’espace. Résultat : les cultures ont connu des périodes de sécheresse plus ou moins longues, obligeant certains paysans à semer par deux fois. Dans certaines zones, l’inquiétude et même le désespoir avaient commencé à gagner les paysans.

La rencontre d’hier a regroupé autour du ministre du Développement rural, le Dr Bocari Tréta, les responsables des services techniques intervenant dans le domaine de la production agricole, animale, piscicole, de la protection des végétaux, de la santé animale, de la recherche agronomique et des Offices (ON, OHVN, CMDT, ODRS, ORS, ORM).

L’exposé général du directeur national de l’Agriculture, Moussa Camara, établit que le cumul des pluies observé au 31 juillet est normal à excédentaire dans l’ensemble, excepté dans les localités de Yélimané, Sélingué, Bancoumana, Banamba et N’Tarla. Toutefois, le pays avait enregistré une période de sécheresse qui a obligé certains paysans à procéder à des « resemis ». En perspective, la situation sera très favorable aux activités pluvio-orageuses, fréquentes et importantes, occasionnant des pluies modérées à fortes dans la majeure partie du pays.

Lac superficie totale des emblavures (semis) est de 576.997 hectares pour le riz, tous systèmes de cultures confondus (maîtrise totale de l’eau, submersions contrôlée et libre, bas-fonds, nerica). Ce qui représente un taux de réalisation de 57% sur un objectif de 1.012.289 hectares contre 418.490 hectares en 2013-2014 à la même date.

Les céréales sèches (mil, sorgho, maïs, fonio) ont été semées sur 3.841.466 hectares sur une prévision de 4.364.683 hectares soit 88% de taux de réalisation. Les superficies réalisées pour le niébé sont de l’ordre de 206.748 hectares sur une prévision de 369.950 hectares, soit 56%.

Les cultures industrielles comme le coton, l’arachide, le voandzou (tiganikourou) et le sésame (bènè) ont été semées sur 945.492 hectares, dont 562.171 hectares pour le coton et 319.669 hectares pour l’arachide. De façon générale, les objectifs de réalisation des superficies sont de 4.418.463 hectares sur une prévision de 5.376.972, soit 82%.

Changement en vue dans l’octroi des subventions. La situation phytosanitaire est relativement calme et les activités de surveillance se poursuivent. Le stade phénologique dominant est la montaison pour le maïs, le mil et le sorgho, le tallage pour le riz de bas-fonds, le repiquage/tallage pour le riz irrigué. Des oiseaux granivores ont été signalés sur les périmètres de l’Office du périmètre irrigué de Baguineda (OPIB). Quant à la situation acridienne, elle demeure calme. Mais aucun dispositif de prospection et de lutte contre le criquet pèlerin n’a été déployé sur le terrain en raison de la situation sécuritaire qui prévaut dans les zones grégarigènes de l’insecte, la Région de Kidal essentiellement.

La situation de la subvention des intrants agricoles constitue un grand sujet de préoccupation pour le département. Selon le directeur national de l’Agriculture, les engrais minéraux subventionnés placés ont atteint des quantités importantes de l’ordre de 296.125 tonnes (soit 77%). Ces intrants sont répartis en 151.557 tonnes d’urée, 12.532 tonnes de DAP, 91.301 tonnes de complexes coton, 65.435 tonnes de complexes céréales. Les engrais organiques et le phosphate naturel de Tilemsi (PNT) ont été placés à hauteur de 4.929 tonnes. Les partenaires techniques ont aussi apporté des engrais à concurrence de 4.192 tonnes. Pour les semences hybrides de maïs, 165,3 tonnes ont été fournies.

Dans le registre des engrais subventionnés, le département a engagé des mesures de surveillance de leur gestion. Ainsi, il a lancé une large campagne d’information sur la délivrance des engrais subventionnés dans la transparence et a, sans relâche, mis en garde contre la spéculation qui sera sévèrement réprimée. La fraude sur les engrais a été freinée grâce à un dispositif qui incluait l’implication des maires, des autorités locales, des élus des chambres régionales et locales d’agriculture, l’ouverture de lignes téléphoniques vertes, le dépôt à temps indiqué des cautions techniques et le renforcement des postes de contrôle phytosanitaire.

Parallèlement à ces efforts, pour rendre disponible et accessible l’engrais minéral subventionné aux paysans, une réflexion est engagée pour déterminer à l’avenir les bénéficiaires de la subvention. Ainsi, les paysans nantis devraient pouvoir se ravitailler en dehors du circuit de la subvention des intrants. La subvention ne devrait désormais cibler que les paysans pauvres et des cultures bien déterminées.

La campagne agricole de cette année prend en compte aussi les autres activités du secteur primaire. Ainsi, du côté de la pêche, il est prévu de capturer 85.000 tonnes de poisson frais, de produire 2500 tonnes de poissons d’élevage, d’aménager et ou empoissonner 33 mares ou emprunts, 146 étangs ou bassins piscicoles et 2 micro-barrages. Les fonds prévus pour l’achat d’alevins et d’aliments poissons dans le cadre de la subvention des intrants pêche se chiffrent à 688,8 millions Fcfa, tandis que le coût de l’appui-conseil est estimé à 72,2 millions Fcfa.
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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