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UNTM : Le secrétaire général justifie le mot d’ordre de grève
Publié le mercredi 13 aout 2014  |  L’Essor
UNTM:
© aBamako.com par A.S
UNTM: Passation de servic
Bamako, le 02 avril 2014. UNTM. Le secrétaire Général sortant de l`UNTM, Siaka DIAKITE vient de passer les commandes au nouveau, KATILE.




Outre l’extinction du protocole d’accord d’octobre 2011, la centrale insiste sur une série d’exigences portant sur l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses militants.

Le Secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a animé hier un point de presse pour détailler les 17 points de revendication du préavis de grève déposé sur la table du gouvernement et du Conseil national du patronat du Mali (CNPM).

Yacouba Katilé a justifié le recours à la grève par la nécessité d’obtenir l’extinction du protocole d’accord d’octobre 2011 et de faire aboutir les autres revendications de la centrale. « Le préavis de grève déposé par le Bureau exécutif de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) participe de notre volonté de sortir de la situation de blocage entretenu par le gouvernement malgré les nombreuses manifestations de bonne foi de notre part », a d’emblée attaqué le secrétaire général. Il a enchaîné en insistant sur la satisfaction impérieuse des besoins exprimés et qui sont destinés à améliorer les conditions de vie et de travail des salariés et non salariés, ainsi qu’à impulser le développement économique et social de notre pays. Yacouba Katilé a formulé l’espoir que le dialogue permettrait le rapprochement des positions.

Que veut exactement l’UNTM ? Le patron de la centrale est revenu sur les principales revendications de ses ouailles. L’organisation syndicale souhaite tout d’abord que le protocole d’accord d’octobre 2011 soit vidé dans une procédure d’application sans équivoque, et que le relèvement du point d’indice tant réclamé par la centrale contribue à consolider l’assise de la grille salariale avec une nette amélioration des salaires de la Fonction publique. Pour le moment, juge l’UNTM, ce taux a fait l’objet de timides progressions qui s’avèrent sans réel impact sur le salaire.

Avec la révision du barème général des impôts, la centrale demande une diminution du taux de l’ITS qui permettrait d’accroître le pouvoir d’achat des travailleurs. S’agissant du salaire minimum inter-entreprises garanti (SMIG), l’UNTM en exige le relèvement afin de « créer l’émulation des travailleurs au sein des entreprises, gage de productivité certaine ». La centrale exige aussi l’application de ce SMIG à tous les niveaux. Toujours au chapitre des revenus des travailleurs, une augmentation du taux d’allocation familiale soulagerait les familles pénalisées actuellement par le fort taux de natalité dans les foyers.

Sur un tout autre plan, la modernisation et la sécurisation de l’Administration générale permettraient de mettre fin à une angoisse permanente exacerbée par l’insécurité grandissante « ayant pris d’autres formes ces temps-ci ».

Yacouba Katilé a estimé que la relecture des conventions, dont celle des chauffeurs routiers, demeure une tâche permanente. Il a soutenu qu’un relèvement du salaire des employés des EPA et EPIC procède d’un souci d’équité. La baisse de loyers des maisons à usage d’habitation va protéger le consommateur contre une hausse permanente. Celle des tarifs d’eau et d’électricité constitue une attente forte de la centrale qui a des propositions en ce sens. La maîtrise des prix sur le marché représente une demande de la centrale qui rappelle qu’elle a régulièrement dénoncé une hausse qui n’est « pas supportable par les consommateurs ».
En outre, la centrale demande une meilleure attention et une prise en main du gouvernement du fonctionnement des bureaux de placement en les mettant en conformité avec les textes en vigueur. Elle prône une relecture de tous les contrats miniers et de nouvelles mesures de nature à prendre pour préserver des désagréments aux populations.

La ratification des conventions relatives à la protection sociale, à l’emploi ou aux relations de travail dans le secteur privé donnerait plus d’assurance et de protection aux travailleurs. Enfin, le secrétaire général justifie la participation des travailleurs du secteur privé dans les conseils d’administration par le souci de considérer le travailleur comme quelqu’un qui a son mot à dire, et non un sujet qui subit.
En attendant la réponse de ses interlocuteurs gouvernementaux, la centrale franchira une étape dans la mobilisation autour du mot d’ordre de grève avec l’organisation aujourd’hui d’un meeting avec les syndicats nationaux.
A. LAM
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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