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Agression de Dioncounda Traoré : Les accusés n’ont pas dit leur dernier mot
Publié le mardi 4 septembre 2012  |  Le Zenith Bale


Le
© Reuters
Le Président Malien Dioncounda Traoré


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Le 14 août 2012, le Tribunal Correctionnel de la Commune III du District de Bamako a révélé le verdict de l’agression contre le Président de la République par intérim Dioncounda Traoré. Les responsables incriminés de Yèrèwolo Ton sont tenus pour coupables de l’agression et ceux de COPAM pour complices. Ou plutôt pour trouble à l’ordre public. Tous ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis. Ce verdict ne convient pas aux accusés qui ont annoncé qu’il feront appel de cette décision judiciaire. Et pour cause ?
Trois mois de prison avec sursis, c’est le verdict qui a sanctionné le procès de l’agression contre le Président de la République par intérim Dioncounda Traoré. Pour les uns, la justice a été clémente, pour d’autres et particulièrement les accusés, le droit n’a pas été dit. Et selon les propos avancés par voie de presse, notamment par certains accusés sur des radios libres, les véritables agresseurs de Dioncounda Traoré seraient des militants de l’Adéma. Mais le hic, c’est que jusque là l’on ne connaît aucun de ces militants qui soit cité devant le tribunal. En plus, personne ne pointe le petit sur les personnes en charge d’assurer la garde du Président Dioncounda Traoré.
L’on sait qu’à défaut de plainte contre des suspects nommément désignés, il revient à la justice de leur mettre la main dessus. Or, le procès ne signale pas de personne dans ce cas. Pour ainsi dire que les accusés eux-aussi n’ont pu révéler à l’instruction du dossier l’identité d’aucun militant de l’Adéma, et le juge n’en a pas trouvé. Comme quoi, il revient aux accusés présents sur le lieu du crime, de pointer du doigt leurs supposés agresseurs de Dioncounda, au lieu de s’en tenir à des allégations sans fondement juridiques qui n’ont d’effet que pour amuser la galerie.
En définitive, une chose est de clamer son innocence en rejetant le crime sur le dos d’autrui, une autre est de prouver ces allégations. Dans tous les cas la balle est dans le camp des accusés qui ont fait appel. Peut-être auront-ils le courage de dire qui d’autres sont dans les liens de l’accusation.
Attendons de voir.
Mamadou DABO

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